Les limites de la performativité des énoncés en économie Les apports de John Searle
Nicolas Brisset ()
OEconomia, 2011, vol. 2011, issue 04, 557-588
Abstract:
La problématique de la performativité a récemment fait l’objet de nombreux débats et réflexions concernant le statut des énoncés économiques. En effet, si l’économiste, par le simple fait de produire un discours relatif à la réalité sociale qui l’entoure, était amené à modifier cette même réalité, ne tomberait-on pas dans le relativisme le plus profond ? Il n’existerait en effet pas de théories vraies ou de théories fausses et, par conséquent, n’importe quelle théorie économique pourrait avoir la capacité de « performer » le monde social. Cette recherche tente de clarifier la problématique de la performativité en la rapprochant de la théorie institutionnelle de John Searle. On définit la performativité des énoncés théoriques comme un type particulier d’assignation de fonction. Cette démarche nous permet de distinguer deux types de limites aux phénomènes qui sous-tendent le concept de performativité : les faits bruts et les faits institutionnels. On nuancera ainsi le relativisme vers lequel pousse, de prime abord, la notion de performativité.
Date: 2011
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