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Taxation of Capital Gains in Developing Countries (Imposition des gains en capital dans les pays en voie de développement) (La tributación de las ganancias de capital en los países en desarrollo)

Juanita D. Amatong
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Juanita D. Amatong: International Monetary Fund

IMF Staff Papers, 1968, vol. 15, issue 2, 344-386

Abstract: Cette étude porte sur 19 pays en voie de développement qui imposent les gains en capital et elle examine les principales questions liées à cet impôt, notamment la définition des avoirs en capital, la notion de réalisation, les méthodes d'imposition des plus-values non réalisées, la durée de possession, l'échelle des taux et les exonérations. Le rapport attire l'attention sur le fait que le traitement des pertes en capital, bien qu'aussi important que celui des gains, est négligé dans de nombreux pays. Dans les pays en voie de développement, la composition des gains en capital n'est pas la même que dans les pays industrialisés; dans ces derniers, la plus grande partie des gains en capital provient de ventes de valeurs mobilières, et dans les premiers de ventes de biens meubles et immeubles et plus particulièrement de biens fonciers. Dans les pays en voie de développement, 1) la fortune est généralement concentrée en biens fonciers, 2) les sociétés à capitaux étrangers prédominent et le marché de leurs actions est international, 3) enfin l'usage d'actions au porteur est généralisé et il est par conséquent difficile de percevoir un impôt sur les gains en capital provenant de titres. La forte concentration de la fortune et la légèreté relative des impôts fonciers ainsi que les "plus-values non gagnées" dont bénéficient fortuitement des particuliers par suite de la croissance économique de la société soulignent l'équité d'une imposition des gains en capital dans les pays en voie de développement. Cette imposition peut également contribuer à freiner la spéculation, plus particulièrement la spéculation foncière, et à décourager les investissements économiquement improductifs. Les répercussions nuisibles à l'économie que peut avoir cet impôt sur l'offre d'épargne et sur la mobilité du capital doivent être soigneusement pesées, en tenant compte du fait que la nouvelle répartition des investissements qu'il provoquera peut être moins bonne que celle qui existait lorsque seul le revenu ordinaire était imposé. Le rendement fiscal de l'imposition des gains en capital est faible dans les pays en voie de développement et l'administration de l'impôt est par ailleurs complexe et coûteuse. Un pays en voie de développement devra donc évaluer les mérites de cet impôt non seulement en termes de recettes fiscales, mais également en fonction de ses conséquences économiques, sociales et administratives. /// En este trabajo se examina la experiencia habida en 19 países en desarrollo en cuanto a la tributación de las ganancias de capital y se tratan los principales aspectos del impuesto, incluyendo la definición de activos de capital, el concepto de realización, métodos de devengo, la duración de la tenencia, la estructura impositiva, y las exenciones. Se advierte el hecho de que, aunque el tratamiento de las pérdidas de capital es tan importante como el de las ganancias de capital, en muchos países se prescinde de él. La composición de las ganancias de capital en los países en desarrollo es diferente de la de los países adelantados; en los segundos, la mayor parte de las ganancias de capital se derivan de las ventas de títulos o valores, mientras que en los primeros se derivan principalmente de las ventas de activos físicos, especialmente de propiedad inmobiliaria. En los países en desarrollo: 1) la riqueza tiende a concentrarse en la propiedad inmobiliaria, 2) predominan las empresas de propiedad extranjera y las acciones por ellas emitidas se negocian internacionalmente, y 3) se halla muy difundido el uso de las acciones al portador, lo que dificulta la exacción de un impuesto sobre las ganancias de capital procedentes de títulos o valores. La elevada concentración de la riqueza y la relativamente baja tributación de la propiedad inmobiliaria, junto con los "incrementos no ganados", o sea los aumentos de valor que disfrutan los individuos como resultado puramente fortuito del crecimiento económico de la sociedad, subrayan lo justo que es en los países en desarrollo hacer tributar a las ganancias de capital. Un impuesto sobre las ganancias de capital puede coadyuvar también a coartar la especulación, especialmente en lo referente a la propiedad inmobiliaria, y a desalentar las inversiones que sean económicamente improductivas. Hay que sopesar con cuidado los efectos económicos adversos que un impuesto sobre las ganancias de capital pudiera tener sobre la oferta de ahorro y sobre la movilidad del capital. Para ello hay que tener en cuenta los inconvenientes que puedan producirse, en cuanto a la distribución de la inversión, cuando se grava el ingreso ordinario pero quedan libres de impuestos las ganancias de capital. La renta obtenida en los países en desarrollo con el impuesto sobre las ganancias de capital es baja, siendo además compleja y costosa la administración del mismo. Un país en desarrollo tendrá, por tanto, que ponderar las virtudes de dicho impuesto no solamente en términos de la renta que produce sino pensando también en sus consecuencias económicas, sociales y administrativas.

Date: 1968
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