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A Regression Approach to Tax Effort and Tax Ratio Analysis (Analyse de l'effort et de la pression fiscale par la méthode de régression) (Un estudio del esfuerzo tributario y de la presión fiscal mediante el análisis de regresión)

Roy Bahl ()

IMF Staff Papers, 1971, vol. 18, issue 3, 570-612

Abstract: Cette étude présente une analyse systématique comparative de la pression fiscale dans les pays en voie de développement. Elle a pour objet principal 1) d'établir en détail les hypothèses nécessaires, et les limites inhérentes à une analyse permettant d'effectuer des comparaisons valables sur l'effort fiscal entre plusieurs pays et 2) de fournir une analyse statistique qui, en fin de compte, devrait permettre d'établir un ensemble d'indices de l'effort fiscal. Les données fiscales utilisées portent sur la période 1966-68 et ont été rassemblées par le Département des Finances Publiques du Fonds Monétaire International, en général, à partir de sources officielles telles que les documents budgétaires ou les rapports du Ministère des Finances. La partie théorique de cette étude comprend une appréciation critique des travaux déjà consacrés à ce sujet, un examen détaillé des hypothèses implicites et explicites nécessaires à la formulation de conclusions en matière d'effort fiscal à partir d'une analyse stochastique des pressions fiscales que l'on rencontre à l'heure actuelle dans différents pays. Elle traite également des problèmes économétriques apparemment liés à ce genre d'analyse. Le modèle statistique mis au point dans cette étude ne diffère pas sensiblement de ceux repris dans les analyses antérieures. Le niveau de développement économique auquel est parvenu un pays, habituellement mesuré par le revenu par tête -- et l'importance du commerce extérieur représentée dans une certaine mesure par la part respective des importations et des exportations dans le revenu national -- ont servi jusqu'ici à expliquer les variations de la pression fiscale d'un pays à un autre. Le modèle utilisé ici fait intervenir trois facteurs fondamentaux de la capacité contributive d'un pays, à savoir le niveau de développement économique, l'importance du commerce extérieur, et la composition sectorielle du revenu national. Ce dernier critère est établi en fonction de la part du revenu national imputable aux industries extractives, vu le potentiel fiscal plus élevé qu'offre ce secteur. En outre, le niveau de développement est mesuré en fonction de la part du secteur agricole dans le revenu national. Une simple analyse des corrélations montre que lorsque ces deux dernières variables sont comprises dans le modèle, il n'est pas possible de déterminer quelle est à elle seule l'importance du commerce extérieur. Les résultats statistiques confirment les prévisions, à savoir qu'il existe une relation significative et positive entre la part du secteur des industries extractives et la pression fiscale, tandis que la relation entre la pression fiscale et l'importance du secteur agricole est significative mais de sens contraire. Au surplus, l'explication donnée couvre une marge plus grande de la variation que si l'on avait utilisé les variables habituelles du revenu par tête et du degré d'ouverture de l'économie. Pour tirer des conclusions en matière d'effort fiscal, la valeur estimative de la pression fiscale pour un pays donné, dérivée de l'équation 13 et des parts du PNB imputées au secteur agricole et à celui des industries extractives, sert à estimer la capacité contributive. La pression fiscale effective, exprimée en pourcentage de la capacité contributive, est retenue comme mesure de l'effort fiscal. Le tableau 2 donne les estimations de la capacité contributive et de l'effort fiscal des pays en voie de développement, ainsi que la position relative occupée par chaque pays. Cette étude se termine sur une analyse régionale menée à partir d'un ensemble de variables géographiques fictives. Bien que les regroupements par pays soient assez sommaires, la marge de variation expliquée augmente de façon sensible. Ceci suggère qu'il existe un facteur régional dans les variations de la pression fiscale entre les divers pays. Les résultats montrent qu'après avoir éliminé ce facteur dans les parts de revenu national imputables au secteur agricole et à celui des industries extractives, la pression fiscale "escomptée" ou "prédite" est sensiblement plus élevée en Afrique tropicale qu'en Extrême-Orient, en Amérique du Sud et en Amérique centrale. /// En este estudio se presenta un análisis comparativo de los niveles de tributación en una amplia muestra de países en desarrollo. Concretamente, los dos objetivos básicos son: 1) identificar con cierto detalle los supuestos necesarios, y las limitaciones inherentes, en un análisis que sea capaz de generar comparaciones apropiadas entre los esfuerzos tributarios de distintos países, y 2) proporcionar un análisis empírico y, en definitiva, un conjunto de índices de esfuerzo tributario. Los datos fiscales utilizados se refieren al período 1966-68 y fueron recogidos por el Departamento de Finanzas Públicas del Fondo, principalmente de fuentes gubernamentales tales como documentos del presupuesto o informes del contralor general. La sección conceptual de este estudio incluye una evaluación crítica de la literatura anterior sobre la materia, un examen detallado de los supuestos implícitos y explícitos necesarios para extraer conclusiones acerca del esfuerzo tributario partiendo de un análisis estocástico de las presiones fiscales existentes, y un tratamiento de los problemas econométricos que parecen ser inherentes a esta clase de análisis. El modelo estadístico elaborado en este estudio no difiere mucho, en términos generales, de los análisis anteriores. Para explicar las variaciones en la presión fiscal entre distintos países, los estudios han solido basarse en la etapa de desarrollo--normalmente medida por el ingreso per cápita--y la dimensión del sector de intercambios con el exterior--medida en términos de alguna combinación de las proporciones del ingreso correspondientes a la importación y a la exportación. El modelo aquí utilizado trata tres determinantes básicas de la capacidad tributaria de un país, a saber: etapa de desarrollo, dimensión del sector de intercambios con el exterior, y composición sectorial del ingreso. Esta última se mide por la proporción del ingreso que corresponda a la minería, dado que el potencial de margen gravable es más alto en este sector, y la etapa de desarrollo se mide mediante la proporción del ingreso que corresponda a la agricultura. Un simple análisis de intercorrelación indica que cuando esas dos variables se encuentran en el modelo no hay una medida independiente de la dimensión del sector de intercambios con el exterior. Los resultados estadísticos son los que cabía esperar, es decir, la proporción de la minería está relacionada con la presión fiscal de forma significativa y positiva, y la proporción de la agricultura es significativa y negativa. Además, se demuestra que la varianza explicada resulta mayor que si se hubieran utilizado las variables convencionales de ingreso per cápita y grado de apertura. Para extraer conclusiones acerca del esfuerzo tributario, se toma como estimación de la capacidad tributaria el valor estimado de la presión fiscal de un país determinado, sirviéndose de la ecuación (13) y de las proporciones de la minería y de la agricultura en dicho país. La presión fiscal efectiva, expresada como porcentaje de la estimada, es lo que se toma como medida del esfuerzo tributario. En el Cuadro 2 se muestran para cada país las mencionadas estimaciones de la capacidad tributaria y el esfuerzo tributario, así como la posición relativa ocupada por cada país. Finalmente, se realiza un análisis regional con un conjunto de variables ficticias geográficas. Aunque la formación de grupos es francamente elemental, se obtiene un aumento significativo en la variación explicada. Esto sugiere que hay un efecto regional en las variaciones de la presión fiscal entre distintos países. Los resultados indican que una vez incluidos los efectos de las variaciones entre los países en las proporciones de la agricultura y la minería, la presión fiscal "esperada" o "pronosticada" es significativamente más elevada en Africa tropical que en el Oriente Lejano, Sudamérica, y Centro América.

Date: 1971
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