Theories of the Determinants of Direct Foreign Investment (Théorie des facteurs qui déterminent l'investissement étranger direct) (TeorÃas de los determinantes de la inversión extranjera directa)
Giorgio Ragazzi
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Giorgio Ragazzi: International Monetary Fund
IMF Staff Papers, 1973, vol. 20, issue 2, 471-498
Abstract:
In the past two decades, direct foreign investment has become a main vehicle for international capital movements, while flows of direct investment and portfolio capital have occurred in different and sometimes opposite directions. For example, the large flow of U. S. direct investment into Western Europe has been matched by sizable purchases of U. S. long-term portfolio assets by private European residents. Such interflows of capital cannot be explained by the traditional theory of international capital movements. Under perfectly competitive conditions, markets for securities should provide a more efficient way to transfer capital internationally than direct investment, considering also that national enterprises can presumably operate in their own country at lower costs than can subsidiaries of foreign enterprises. The determinants of direct investment must, therefore, be found in actual deviations from perfectly competitive conditions. The paper discusses the main line of modern theory of direct investment, which focuses on advantages of superior "knowledge" that allow a firm to operate a subsidiary in a foreign country at higher rates of return than local competitors. In this context, the superiority of U. S. firms could also be explained according to the theory of the product cycle. Historical patterns of direct investment flows cannot be fully explained, however, by advantages of superior knowledge alone. One aspect that has been relatively neglected in the literature is that of imperfections in stock markets, which cause discrepancies between risks and expected rates of return of control and of portfolio shares of the same enterprise. Since stock markets in Europe are generally much less efficient than in the United States, portfolio shares of European companies may appear less attractive than those of U. S. companies, even if the former have higher rates of return than the latter on investments of equal risk. Portfolio capital flows may internationally equalize the rates of return only for securities of equal risk, while direct investment would tend to equalize rates of return for enterprises of equal risk. The paper also discusses theories that regard direct investment abroad as a phenomenon related to the drive toward the expansion of enterprises operating in oligopolistic markets. The last section deals mainly with the impact of exchange rates on direct investment. It is argued that exchange risks are likely to stimulate direct investment from a weak toward a strong currency area, contrary to what has been said by other authors. Historical evidence suggests indeed that the overvaluation of the dollar compared with most European currencies may have provided substantial incentive for U. S. direct investment in Europe, during the 1960s. /// Au cours des vingt dernières années, l'investissement étranger direct est devenu un des véhicules principaux des mouvements internationaux de capitaux, tandis que les flux d'investissement direct et les mouvements de capitaux destinés à s'investir en portefeuille se sont produits dans des directions différentes et parfois opposées. Par exemple, l'afflux massif de capitaux s'investissant directement des Etats-Unis en Europe occidentale a été compensé par des achats notables d'investissement à long terme de portefeuille par des personnes privées résidant en Europe. Ces courants de capitaux s'entrecroisant ne peuvent s'expliquer par la théorie traditionnelle des mouvements internationaux de capitaux. Dans des conditions de concurrence parfaite, les marchés des valeurs devraient offrir un moyen plus efficace de transférer internationalement des capitaux que l'investissement direct, surtout si l'on considère également que les entreprises nationales sont censées fonctionner dans leur propre pays à un coût moindre que les filiales des entreprises étrangères. Les facteurs déterminants de l'investissement direct doivent donc être trouvés dans des déviations effectives des conditions de concurrence parfaite. La théorie moderne de l'investissement direct que le présent mémoire expose dans ses grandes lignes met l'accent sur les avantages de la "connaissance" supérieure qui permet à une entreprise d'exploiter une filiale dans un pays étranger avec un meilleur rendement que ses concurrents locaux. Dans ce contexte la théorie du cycle du produit pourrait également expliquer la supériorité des entreprises des Etats-Unis. La structure historique des mouvements de capitaux d'investissement direct ne peut cependant être entièrement expliquée par les seuls avantages de la connaissance supérieure. Un facteur qui a été relativement négligé dans les publications est l'imperfection des marchés des valeurs qui entraîne des écarts entre les risques et le rendement attendu du contrôle et de la possession des actions de portefeuille de la même entreprise. Comme les marchés des valeurs en Europe sont en général beaucoup moins efficients qu'aux Etats-Unis, les valeurs de portefeuille d'entreprises européennes peuvent sembler moins attrayantes que les titres d'entreprises des Etats-Unis, alors même que les premières auraient des taux de rendement plus élevés que les secondes pour des investissements comportant des risques égaux. Les mouvements de capitaux s'investissant en valeurs de portefeuille ne peuvent internationalement égaliser les taux de rendement que pour des actions comportant des risques égaux, alors que l'investissement direct tend à égaliser les taux de rendement pour des entreprises dont l'exploitation présente des risques égaux. Le présent mémoire expose également des théories qui concernent l'investissement direct à l'étranger considéré comme un phénomène lié à la tendance à l'expansion des entreprises qui opèrent sur des marchés oligopolistiques. La dernière section du mémoire traite principalement de l'impact des taux de change sur l'investissement direct. L'auteur y soutient que les risques de change sont, selon toute vraisemblance, propres à stimuler l'investissement direct d'une zone à monnaie faible vers une zone à monnaie forte, contrairement à l'opinion exprimée par d'autres auteurs. L'expérience des années récentes semble avoir montré que la surévaluation du dollar, par comparaison avec la plupart des monnaies européennes, a peut-être stimulé efficacement l'investissement direct des Etats-Unis en Europe au cours de la décennie qui a commencé en 1960. /// Durante los dos últimos decenios la inversión extranjera directa se ha convertido en un importante vehÃculo de los movimientos de capital internacionales, y los flujos de inversión directa y de capital de cartera han seguido direcciones distintas, a veces opuestas. Por ejemplo, el gran flujo de inversión directa de EE.UU. hacia Europa occidental tuvo por contrapartida compras considerables de activos de cartera a largo plazo de EE.UU. por residentes europeos particulares. La teorÃa tradicional de los movimientos de capital internacionales no pueden explicar estos interflujos de capital. En condiciones perfectamente competitivas, los mercados de valores deberÃan constituir un medio más eficiente de transferir capital internacionalmente que la inversión directa, habida cuenta también que las empresas nacionales deberÃan poder funcionar en su propio paÃs a costos más bajos que los de las filiales de empresas extranjeras. Por consiguiente, los determinantes de la inversión directa deben consistir en desviaciones efectivas con respecto a las condiciones perfectamente competitivas. En el artÃculo se analiza el principal argumento de la teorÃa moderna de la inversión directa, que se centra en las ventajas de los mayores "conocimientos" con los cuales una empresa hace que una filial en un paÃs extranjero funcione con tasas de rentabilidad más altas que las de los competidores locales. En este contexto, la superioridad de las empresas de EE.UU. también podrÃa explicarse de acuerdo con la teorÃa del ciclo del producto. Sin embargo, las ventajas de los mayores conocimientos no explican por sà solas la trayectoria histórica de los flujos de inversión directa. Un aspecto relativamente descuidado por la literatura es el de las imperfecciones de las bolsas de valores, que crean diferencias entre los riesgos y las tasas de rentabilidad previstas de las acciones de control y de las acciones de cartera de una misma empresa. Como en Europa las bolsas de valores son generalmente mucho menos eficientes que en Estados Unidos, las acciones de cartera de las empresas europeas podrÃan parecer menos atractivas que las de compañÃas de EE.UU., aunque las primeras tuvieran tasas más altas de rentabilidad en inversiones de igual riesgo. Los flujos de capital de cartera sólo pueden igualar internacionalmente las tasas de rentabilidad de los valores de igual riesgo, mientras que la inversión directa tenderÃa a igualar las tasas de rentabilidad de empresas de igual riesgo. En el trabajo se examinan también teorÃas que consideran la inversión directa en el extranjero como un fenómeno relacionado con la tendencia a la expansión de las empresas que operan en mercados oligopolÃsticos. La última sección trata sobre todo del impacto de los tipos de cambio en la inversión directa. Se aduce que los riesgos cambiarios pueden estimular la inversión directa de una zona de moneda débil en una de moneda fuerte, contrariamente a lo que afirman otros autores. En efecto, los datos históricos indican que la sobrevaloración del dólar con respecto a la mayorÃa de las monedas europeas puede haber constituido un considerable incentivo para la inversión directa de EE.UU. en Europa durante el decenio de 1960.
Date: 1973
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