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The Macroeconomic Implications of Wage Retaliation against Higher Taxation (Les implications macro-économiques des revendications salariales conséquentes à une augmentation de l'imposition) (Repercusiones macroeconómicas de la reacción de los salarios ante un aumento de los impuestos)

Thomas F. Dernburg
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Thomas F. Dernburg: International Monetary Fund

IMF Staff Papers, 1974, vol. 21, issue 3, 758-788

Abstract: Many governments have recently expressed concern that a rise in direct personal taxes will not have its intended restrictive effect because of the fear that the reduction in disposable income caused by the tax increase will be offset by a rise in wages. This paper examines the consequences of such presumed wage behavior, combining the standard Keynesian equilibrium model with the assumption that money wages move in the same direction as direct taxes. With fixed money wages, a rise in taxes lowers the equilibrium levels of output, employment, and prices. An increase in money wages also lowers output and employment, but it raises prices. Therefore, the wage push magnifies the employment loss, since both the tax and wage effect work in the same direction; but it moderates the rise in prices, since the two changes operate in opposite directions. In the Keynesian theory of employment, if a tax increase disrupts equilibrium, the increase in money supply needed to restore equilibrium in the final goods (product) market will automatically restore it also in the labor market. The standard theory therefore cannot account for "stagflation," defined as the simultaneous existence of excess commodity demand and excess labor supply. Wage push causes a tax increase to have a relatively more powerful effect in clearing the labor market than it does in clearing the product market, and the converse is the case for monetary policy. By the rule of the pairing of instruments to targets in parallel with their relative effectiveness, stability of equilibrium is ensured if monetary policy directs its efforts toward the product market and the stabilization of commodity prices, while taxes are used to clear the labor market to stabilize employment and wages. As a result of the differential impact of the two policies, it becomes feasible for one market to be in excess demand while the other is in excess supply. A tax increase combined with wage push provokes a large employment loss, but only a relatively small price level reduction. The monetary expansion needed to offset the price level effect is small, whereas the expansion needed to offset the employment loss is much larger. Between these two offset levels, the policy mix produces "stagflation," since it implies that the money supply has been increased by more than enough to eliminate deficient commodity demand, but not by enough to eliminate excess labor supply. Consequently, inflation and unemployment may exist side by side, and "stagflation," in this interpretation, is therefore the product of a mix of policy in which the level of taxes and the stock of money are both too high. A rise in government purchases raises both employment and the price level. An equivalent tax increase combined with wage push may lower employment by a larger amount, and it may not produce a significant price-level effect. Attempts to transfer resources to the public sector by diverting resources from consumption through a tax increase may therefore result both in unemployment and in very unfavorable price-level behavior as well. /// Un grand nombre de gouvernements se sont récemment inquiétés du fait qu'une augmentation de l'imposition directe des revenus personnels peut ne pas produire l'effet de restriction désiré. Ils craignent en effet que la diminution des revenus disponibles due à l'augmentation des impôts ne soit compensée par une augmentation des salaires. Le présent rapport examine les conséquences possibles d'une telle évolution des salaires en combinant le modèle d'équilibre keynésien couramment appliqué avec l'hypothèse que les salaires nominaux évoluent dans le même sens que l'imposition directe. A supposer que les salaires nominaux soient fixes, une augmentation des impôts abaisse le niveau d'équilibre de la production, de l'emploi et des prix. Une augmentation des salaires nominaux diminue aussi la production et l'emploi, mais en revanche provoque une hausse des prix. La pression sur les salaires amplifie donc les pertes du côté de l'emploi, puisque les conséquences de l'évolution des impôts et des salaires sont cumulatives, mais elle tempère la hausse des prix, puisque l'une et l'autre évolution se font dans des sens opposés. Selon la théorie keynésienne de l'emploi, si une augmentation de l'impôt provoque une rupture d'équilibre, l'accroissement de la masse monétaire nécessaire à son rétablissement sur le marché des produits finis aboutira automatiquement à son rétablissement sur le marché du travail. La théorie sous sa forme classique ne peut donc rendre compte du phénomène de "stagflation", que l'on définit comme l'existence simultanée d'un excédent de la demande et d'un excédent de la main-d'oeuvre. Une pression exercée sur les salaires fait qu'une augmentation de l'impôt a un effet relativement plus marqué sur l'assainissement du marché du travail que sur l'assainissement du marché de la production, la réciproque étant vraie dans le cas d'une politique monétaire. En appliquant la règle de l'appariement des moyens et des objectifs selon le critère de leur efficacité relative, on garantit la stabilité de l'équilibre si la politique monétaire fait porter ses efforts sur le marché de la production et la stabilisation des prix à la consommation, tandis que les impôts servent à assainir le marché du travail pour stabiliser l'emploi et les salaires. Par suite des conséquences différentes de ces deux politiques, il est possible qu'un des marchés soit excédentaire quant à la demande pendant que l'autre est excédentaire quant à l'offre. Une augmentation des impôts coïncidant avec une hausse des salaires entraîne des pertes sensibles sur le marché de l'emploi, mais seulement une baisse relativement réduite du niveau des prix. Il suffit alors d'une expansion monétaire modeste pour compenser l'effet sur le niveau des prix, tandis que l'expansion nécessaire pour compenser les pertes du côté de l'emploi est beaucoup plus considérable. Entre ces deux seuils de compensation, un mélange des deux politiques aboutit à la "stagflation", puisqu'il implique que la masse monétaire a augmenté dans des proportions plus que suffisantes pour relever le niveau de la demande, mais insuffisantes pour absorber une main-d'oeuvre excédentaire. En conséquence, inflation et chômage peuvent exister côte à côte et la "stagflation", ainsi interprétée, est donc la résultante d'un mélange de politiques dans lesquelles le niveau de l'imposition et celui de la masse monétaire sont tous deux trop élevés. Lorsqu'un gouvernement augmente le volume de ses achats, il provoque à la fois une augmentation de l'emploi et une hausse des prix. Une augmentation équivalente de l'imposition coïncidant avec une hausse des salaires peut diminuer l'emploi dans des proportions plus considérables sans toutefois modifier de façon sensible le niveau des prix. En s'efforçant de détourner certaines ressources du secteur de la consommation vers le secteur public par une augmentation de l'impôt, on peut aboutir à la fois au sous-emploi et à une évolution très défavorable du niveau des prix. /// Muchos gobiernos han expresado recientemente el temor de que al elevar los impuestos personales directos no se produzca el efecto restrictivo previsto, pues la reducción del ingreso disponible causada por el incremento tributario podría compensarse por una subida de salarios. En este artículo se examinan las consecuencias de ese comportamiento previsto del salario, combinándose el modelo estándar keynesiano de equilibrio con el supuesto de que el salario monetario se desplaza en el mismo sentido que los impuestos directos. Si el salario es fijo, un aumento de los impuestos hace bajar los niveles de equilibrio de la producción, el empleo y los precios. Un aumento del salario también reduce la producción y el empleo, pero hace subir los precios. En consecuencia, el empuje del salario amplifica la baja del empleo, pues los efectos del impuesto y del salario actúan en el mismo sentido, si bien mitiga la subida de los precios porque las variaciones influyen en sentidos opuestos. Según la teoría keynesiana del empleo, si un aumento de los impuestos perturba el equilibrio, el incremento necesario de la oferta monetaria para restablecer el equilibrio del mercado de productos finales también restablecería automáticamente el equilibrio del mercado laboral. En consecuencia, no cabe en la teoría recibida el concepto de "estanflación", que definimos como presencia simultánea del exceso de demanda de bienes y de oferta laboral. El empuje de los salarios hace que un aumento de los impuestos tenga un efecto relativamente más poderoso en el mercado laboral que en el de bienes, dándose el caso contrario con la política monetaria. Si seguimos la regla de acoplar los instrumentos a las metas en las que más influyen, se asegura la estabilidad del equilibrio orientando la política monetaria al mercado de bienes y la estabilización del precio de los productos, mientras que los impuestos se utilizan para influir en el mercado laboral y estabilizar el empleo y los salarios. Como consecuencia del distinto efecto de ambas medidas de política, cabe la situación de exceso de demanda en un mercado, mientras en el otro hay exceso de oferta. La elevación de los impuestos combinada con el empuje de los salarios provoca un descenso importante del empleo, pero reduce relativamente poco el nivel de los precios. La expansión monetaria necesaria para compensar por el efecto en el nivel de los precios es pequeña, mientras que la expansión que exige la compensación de la merma del empleo es mucho mayor. En una situación entre estos dos niveles de compensación, la combinación de medidas de política produce la "estanflación" porque se ha incrementado la oferta monetaria en más de lo necesario para eliminar la demanda insuficiente de bienes, pero no lo bastante para absorber el exceso de oferta laboral. En consecuencia, inflación y desempleo pueden ocurrir simultáneamente, y "estanflación", según la definición dada, es así el producto de una combinación de medidas de política en la que tanto el nivel de los impuestos como la masa monetaria son excesivos. El aumento de las compras del gobierno eleva el nivel de empleo y de precios. El incremento equivalente de los impuestos, combinado con el empuje de los salarios, puede reducir el nivel de empleo en una magnitud mayor, y quizá no tener un efecto significativo en los precios. En consecuencia, puede suceder que las medidas destinadas a transferir recursos al sector público desviándolos del consumo por el cauce de un aumento de los impuestos produzcan desempleo y también un comportamiento muy desfavorable del nivel de los precios.

Date: 1974
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