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Relative Price Distortions and Inflation: The Case of Argentina, 1963-76 (Distorsion des prix relatifs et inflation: le cas de l'Argentine, 1963-76) (Distorsiones relativas de los precios e inflación: El caso de Argentina, 1963-76)

Ke-Young Chu and Andrew Feltenstein ()
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Ke-Young Chu: International Monetary Fund

IMF Staff Papers, 1978, vol. 25, issue 3, 452-493

Abstract: This paper analyzes the interrelationship between distortions in a country's relative price structure and rate of inflation. The model developed in the paper is applied to the recent period of high inflation in Argentina. A monetary model is constructed in which demand for real balances is determined by inflationary expectations, while the supply of money is a function of the balance of payments, the nominal deficit of the central government, and the level of credit to the private sector. This credit is, in turn, a function of distortions in the economy's relative price structure, which, for Argentina, were brought about by the imposition of selective price controls. These distortions are measured as the difference between the observed price of a given commodity and a zero-profit price, which is derived from a dynamic input-output estimate of the economy. If an industry's actual output price is held below its zero-profit price, then the industry is making a loss on each unit of output and will be unable to pay its factors of production unless it receives loans from the banking system. These loans, which, in Argentina, were given almost passively, lead to credit creation that, in turn, leads to an increase in the reserve base and hence to an increase in the money supply. This model, which is nonlinear, is estimated for the period 1963-76 on a quarterly basis, and the aggregate losses owing to price distortions are found to be highly significant in explaining the rate of growth of the money supply. A number of policy simulations are run, and it is found that the rate of inflation remains unacceptably high, even if the budget is balanced, if price distortions are not removed. These distortions, which have a lagged impact, are also shown to have vanished almost immediately after the removal of price controls in mid-1976. /// La présente étude analyse les relations entre les distorsions de la structure des prix relatifs d'un pays et le taux de l'inflation. On a appliqué le modèle mis au point à la récente période de forte inflation qu'a connue l'Argentine. On a construit un modèle monétaire dans lequel la demande d'encaisses réelles est déterminée par les anticipations inflationnistes tandis que l'offre de monnaie est une fonction du déficit nominal de l'Etat, du niveau du crédit consenti au secteur privé et de la balance des paiements. Ce crédit, à son tour, est une fonction des distorsions de la structure des prix relatifs de l'économie qui, en Argentine, ont été provoquées par l'application d'un contrôle sélectif des prix. Ces distorsions sont calculées comme la différence entre le prix observé d'un produit donné et un prix de profit nul qui est calculé à partir d'une estimation dynamique d'entrées-sorties pour l'économie. Si le prix de production effectif d'une industrie est maintenu en dessous de son prix de profit nul, l'industrie enregistre alors une perte sur chaque unité de la production et sera incapable de payer ses facteurs de production à moins qu'elle ne reçoive des prêts du système bancaire. Ces prêts, qui, en Argentine, ont été consentis presque passivement, ont entraîné une création de crédit qui, à son tour, a conduit à une augmentation de la base des réserves et donc à une expansion de la masse monétaire. Ce modèle non linéaire est estimé pour la période 1963-76 sur une base trimestrielle et il révèle que les pertes globales dues aux distorsions de prix sont hautement significatives pour expliquer le taux de croissance de la masse monétaire. Il a été procédé à plusieurs simulations de politiques économiques et il est constaté que si les distorsions des prix ne sont pas éliminées le taux d'inflation reste à un niveau excessivement élevé et inacceptable même si le budget est équilibré. Il apparaît également que ces distorsions qui ont un impact décalé ont disparu presque immédiatement après la levée des contrôles des prix au milieu de 1976. /// En este estudio se analiza la relación entre las distorsiones en la estructura de precios relativos de un país y la tasa de inflación. El modelo creado en este estudio se aplica al período reciente de alta inflación en Argentina. Se construye un modelo monetario en el cual la demanda de saldos reales está determinada por las expectativas inflacionistas, mientras que la oferta monetaria es función del déficit nominal del gobierno central, el nivel de crédito al sector privado y la balanza de pagos. Este crédito es función, a su vez, de las distorsiones en la estructura de precios relativos de la economía, que, en Argentina, se produjeron a causa de la imposición de controles selectivos de precios. Las distorsiones se miden hallando la diferencia entre el precio observado de un determinado producto y un precio de beneficio cero, que se deriva de una estimación de insumo-producto dinámico de la economía. Si se mantiene por debajo de una industria, entonces esa industria experimenta una pérdida en cada unidad de producto y no será capaz de pagar los factores de producción a menos que reciba préstamos del sistema bancario. Estos préstamos, que en Argentina se concedían casi de forma pasiva, conducen a la creación de crédito la cual, a su vez, origina un aumento en la base de reservas y, por consiguiente, a un aumento en la oferta monetaria. Es este un modelo no lineal, estimado para el período 1963-76 por trimestres, y se descubre que las pérdidas agregadas debidas a las distorsiones de precios son altamente significativas en la explicación de la tasa de crecimiento de la oferta monetaria. Se efectúa una serie de simulaciones de política, y se descubre que la tasa de inflación permanece inaceptablemente elevada, aun cuando se halle en equilibrio el presupuesto, si no se eliminan las distorsiones de los precios. Estas distorsiones, que tienen un impacto desfasado, parecen también haber desaparecido casi inmediatamente después de la eliminación de los controles de precios a mediados de 1976.

Date: 1978
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