Islam and Financial Intermediation (L'Islam et l'intermédiation financière) (Islamiso e intermediación financiera)
Ingo Karsten
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Ingo Karsten: International Monetary Fund
IMF Staff Papers, 1982, vol. 29, issue 1, 108-142
Abstract:
This paper describes a number of steps that have been taken toward the Islamization of the financial system in Moslem countries; reviews some of the practical issues that have to be resolved; and analyzes the implications for savings, investment, and the development process. Particular attention is paid to the Pakistani model. The main focus of the paper is on the abolition of Riba--the payment of fixed interest. Consideration is given to the social reasons for the abolition of Riba and the alternative forms of financial return, such as profit-and-loss sharing (PLS), that are consistent with Islamic injunctions. A description is provided of the new financial instruments that have been developed in Pakistan and the problems that arise in converting various banking sector assets and liabilities to a PLS basis. In analyzing the implications of shifting the basis of banking sector operations to PLS, the paper notes the important distinction between a system in which profit-and-loss-sharing operations are optional and one in which all banking sector transactions are on this basis. Possible advantages of increased availability of profit-and-loss-sharing operations are, under certain circumstances, greater protection of ex post real rates of return against the effects of unexpected changes in the rate of inflation; greater de facto rate flexibility in circumstances where nominal yields are "sticky"; greater involvement of financial intermediaries in the financial performance of borrowers; and the attractiveness of new financial instruments to savers who have religious inhibitions concerning conventional interest-bearing assets. Problems that have yet to be resolved include how to attribute the profits and losses of borrowers to individual sources of borrowed funds (particularly of short-term loans) and how to ensure that the uncertainties implicit in a PLS system do not undermine savings incentives. /// Dans la présente étude, l'auteur décrit un certain nombre de dispositions qui ont été prises et qui ont pour objet d'islamiser le système financier dans les pays musulmans; il examine en outre certains problèmes d'ordre pratique qu'il faudra résoudre et analyse les conséquences que ce mouvement entraîne pour l'épargne, l'investissement et le processus de développement. Pour illustrer ses observations, l'auteur s'appuie tout particulièrement sur le modèle pakistanais. L'étude porte principalement sur l'abolition du Riba -- paiement d'un intérêt fixe. Elle expose les raisons qui, du point de vue social, justifient la suppression de ce système et examine d'autres formes de rendement financier -- le partage des profits et pertes, par exemple -- compatibles avec les exigences de la morale islamique. L'auteur décrit les nouveaux instruments financiers qui ont été mis au point au Pakistan, et les problèmes que pose l'adaptation des divers éléments de l'actif et du passif des banques au système du partage des profits et pertes. Dans son analyse des conséquences qu'entraîne l'adaptation des opérations bancaires au système du partage des profits et pertes, l'auteur fait ressortir l'importante distinction qui existe entre un système dans lequel les opérations sous forme de partage des profits et pertes sont facultatives et un système dans lequel toutes les opérations bancaires s'effectuent sur la base de ce partage. Dans certaines conditions, l'extension des opérations sous forme de partage des profits et pertes peut présenter des avantages: elle peut accroître la protection du taux de rendement réel ex post contre les effets de variations imprévues du taux d'inflation, accroître le degré de souplesse effective des taux lorsque les rendements nominaux sont "rigides", intensifier le rôle des intermédiaires financiers dan l'activité financière des emprunteurs, enfin, doter les nouveaux instruments financiers d'un attrait spécial aux yeux des épargnants qui, par scrupules religieux, renoncent à acquérir des actifs traditionnels rémunérés. Certains problèmes inhérents au système du partage n'ont pas encore été résolus; il faudra notamment déterminer de quelle façon doit s'effectuer la répartition des profits et pertes des emprunteurs entre les divers bailleurs de fonds (en particulier les fonds à court terme) et quels moyens il convient d'adopter pour veiller à ce que les incertitudes implicitement liées à un système de partage des profits et pertes ne détournent pas les sujets économiques de l'épargne. /// En este artÃculo se describen varias medidas que se han tomado para islamizar el sistema financiero en los paÃses musulmanes, se examinan algunas cuestiones prácticas que hay que resolver y se analizan las repercusiones de todo esto en el ahorro, la inversión y el proceso de desarrollo. Se señala especialmente el caso de Pakistán. El estudio se centra principalmente en la eliminación del pago de intereses fijos, denominados riba en árabe. Se examinan las razones sociales que justifican la eliminación de los riba y otras formas de rentabilidad financiera, como por ejemplo las utilidades y pérdidas compartidas, que están en consonancia con los preceptos del islamismo. Se describen los nuevos instrumentos financieros que ha creado Pakistán y los problemas que se presentan al couvertir diversos activos y pasivos del sector bancario al sistema de ganancias y pérdidas compartidas. Al analizar las repercusiones de la transición de las operaciones bancarias al sistema de ganancias y pérdidas compartidas, en este trabajo el autor señala la importante diferencia entre un sistema en que las operaciones del tipo de ganancias y pérdidas compartidas son facultativas y un sistema en que todas las transacciones del sector bancario se efectúen de este modo. Entre las posibles ventajas de la ampliación de la gama de operaciones del tipo de ganancias y pérdidas compartidas se cuentan, en ciertas circunstancias, la mayor protección de las tasas de rentabilidad real ex post contra variaciones inesperadas de la tasa de inflación; una mayor flexibilidad de facto del interés cuando los tipos nominales "no reaccionan" fácilmente; mayor interés de los intermediarios financieros por los resultados financieros que obtengan los prestatarios y las ventajas que tendrÃan los nuevos instrumentos financieros para los ahorradores que se sientan restringidos por su religión en lo que respecta a los activos tradicionales que devengan intereses. Entre los problemas que quedan por resolver se cuentan el de la forma de distribuir las ganancias y pérdidas de los prestatarios entre las distintas fuentes de fondos obtenidos en préstamo (especialmente en el caso de los préstamos a corto plazo) y el de la forma de impedir que la incertidumbre inherente al sistema de ganancias y pérdidas compartidas menoscabe el incentivo al ahorro.
Date: 1982
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