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Government Policy and Private Investment in Developing Countries (Politique des pouvoirs publics et investissement privé dans les pays en développement) (Política estatal e inversión privada en los países en desarrollo)

Mario I. Blejer and Mohsin Khan
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Mario I. Blejer: International Monetary Fund

IMF Staff Papers, 1984, vol. 31, issue 2, 379-403

Abstract: The behavior of private investment in developing countries has obvious implications, both for long-term development and for the design of shorter-term stabilization programs. What determines the rate of private investment and how this rate responds to changes in government policies are questions of considerable importance to policymakers and academics alike. For example, would a tightening of monetary policy result in a fall in real private capital formation or in no change? Similarly, would an increase in government capital expenditures have a negative or positive effect on private investment? Clearly, any meaningful analysis of growth in developing countries must take into account questions of this nature. Although private investment behavior in industrial countries has been studied extensively, there is as yet little systematic evidence on this subject for developing countries. In this paper a model of private investment in developing countries is formulated to analyze the empirical relations between private investment and some of its main determinants. The exercise focuses on the influences that variations in bank credit and in government capital formation have on the private sector's investment decisions. The concentration on these two factors allows an explicit treatment of the issue of real and financial "crowding out," a subject over which there is considerable controversy. Furthermore, the analysis attempts to make an empirical distinction between public investment related to the development of infrastructure, which is likely to be complementary with private investment, and other types of government investment, which may substitute for private capital formation. The model is estimated for 24 developing countries by using a data set for private and public investment that was specially constructed for this exercise. Data on the public sector--properly defined to include the general government, autonomous institutions, and nonfinancial state enterprises--are not readily available and must be assembled from different sources. The empirical results indicate that it is possible to identify a fairly well-behaved private investment function for developing countries. The principal policy-related conclusions of the study are twofold. First, changes in bank credit to the private sector have a significant effect on private investment, such that a reduced flow of real credit to the private sector, for whatever reason, causes real private investment to decline. Second, an increase in the infrastructural component of government capital formation (represented by various empirical proxies) raises private investment, but similar increases in other kinds of public investment appear to result in some crowding out. /// Le comportement de l'investissement privé dans les pays en développement a, de toute évidence, des répercussions tant sur le développement à long terme que sur l'élaboration des programmes de stabilisation à plus court terme. Quels sont les facteurs déterminant le taux de l'investissement privé et comment ce taux réagit-il aux modifications de la politique appliquée par les pouvoirs publics? Ce sont là des questions qui revêtent une importance considérable tant pour les responsables de la politique économique que pour les théoriciens. Par exemple, un resserrement de la politique monétaire se traduira-t-il par une baisse de la formation de capital dans le secteur privé, en valeur réelle, ou n'aura-t-il aucun effet sur cette variable? De même, une augmentation des dépenses d'investissement de l'Etat aura-t-elle un effet négatif ou positif sur l'investissement privé? Il est clair que, pour être valable, toute analyse de la croissance dans les pays en développement doit tenir compte des questions de cette nature. S'il est vrai que le comportement de l'investissement privé dans les pays industrialisés a fait l'objet d'études approfondies, rares sont les analyses qui ont été, jusqu'à présent, systématiquement consacrées à ce sujet dans le cas des pays en développement. Dans ce document, un modèle de l'investissement privé dans les pays en développement a été construit en vue d'analyser la relation empirique existant entre l'investissement privé et certains de ses principaux déterminants. L'analyse est principalement consacrée à l'influence que les variations du crédit bancaire et de la formation de capital dans le secteur public exercent sur les décisions du secteur privé en matière d'investissement. Etant donné qu'elle porte principalement sur ces deux facteurs, l'analyse permet d'examiner de manière explicite le phénomène d'éviction réelle et financière, question qui est largement controversée. En outre, l'analyse cherche à établir une distinction empirique entre l'investissement public qui est lié au développement de l'infrastructure, et qui, selon toute vraisemblance, est un complément de l'investissement privé, et d'autres types d'investissement public qui peuvent se substituer à la formation de capital dans le secteur privé. Le modèle est estimé pour 24 pays en développement à partir d'une série de données relatives à l'investissement privé et public qui a été établie spécialement aux fins de cette analyse. Les données relatives au secteur public, défini de manière à inclure l'administration générale, les institutions autonomes et les entreprises d'Etat non financières, ne sont pas directement disponibles et doivent être établies au moyen de renseignements provenant de différentes sources. Selon les résultats empiriques, il est possible d'identifier, pour les pays en développement, une fonction de l'investissement privé possédant d'assez bonnes propriétés. Les conclusions principales de l'étude, sur le plan de la politique économique, sont les suivantes: en premier lieu, les variations du crédit bancaire au secteur privé ont sur l'investissement privé une incidence significative, telle que, si le montant du crédit accordé au secteur privé diminue, en valeur réelle, pour n'importe quelle raison, l'investissement privé aura, lui-aussi, tendance à diminuer en valeur réelle. En deuxième lieu, une augmentation de la composante infrastructure de la formation de capital dans le secteur public (représentée par différentes variables empiriques de remplacement) aura pour effet d'accroître l'investissement privé; en revanche, une augmentation analogue d'autres types d'investissement public semble avoir, dans une certaine mesure, un effet d'éviction sur les investissements du secteur privé. /// El comportamiento de la inversión privada en los países en desarrollo tiene repercusiones obvias tanto sobre el proceso de desarrollo a largo plazo como para la formulación de programas de estabilización a más corto plazo. Cuáles son los factores que determinan el coeficiente de inversión privada y de qué manera reacciona éste ante las variaciones de las políticas nacionales son interrogantes que revisten una importancia considerable tanto para las autoridades como para los teóricos. Por ejemplo, ¿ocasionaría una política monetaria más restrictiva un descenso en la formación real de capital privado? Igualmente, ¿un aumento del gasto de capital del sector público tendría una repercusión negativa o positiva en la inversión privada? Evidentemente, en todo análisis del crecimiento económico de los países en desarrollo se deben tener en cuenta interrogantes de esta naturaleza. Si bien el comportamiento de la inversión privada en los países industriales ha sido estudiado detalladamente, son muy pocos los análisis sistemáticos consagrados a este tema en el caso de los países en desarrollo. En este trabajo se formula un modelo de inversión privada en los países en desarrollo con el fin de analizar las relaciones empíricas entre la inversión privada y algunos de sus principales determinantes. El análisis se concentra en la influencia sobre las decisiones del sector privado en materia de inversión de las variaciones del crédito bancario y de la formación de capital por parte del sector público. Al concentrarse en estos dos factores es posible efectuar un análisis explícito de la "exclusión" (crowding out) real y financiera, tema que ha suscitado grandes controversias en estos últimos tiempos. Además, mediante el análisis se trata de establecer una diferencia empírica entre la inversión pública destinada al desarrollo de la infraestructura, la cual en general es un complemento de la inversión privada, y otros tipos de inversión pública, los cuales pueden sustituir a la formación privada de capital. El modelo se ha estimado para 24 países en desarrollo usando una serie de datos sobre inversión privada y pública preparada especialmente para los fines del presente análisis. Los datos sobre el sector público --que según esta definición incluye las administraciones públicas, las entidades autónomas y las empresas estatales no financieras-- no son fáciles de obtener y se los ha extraído de diferentes fuentes. Los resultados empíricos indican que es posible identificar una función de inversión privada bastante específica para los países en desarrollo. Son dos las principales conclusiones del estudio en materia de política: en primer lugar, las variaciones del crédito bancario al sector privado tienen una repercusión considerable en la inversión privada, motivo por el cual toda reducción de la corriente de crédito real al sector privado --cualquiera sea el motivo-- ocasiona una disminución de la inversión privada real. En segundo lugar, un aumento del componente infraestructural de la formación de capital público (componente representado por diferentes variables empíricas) da lugar a un aumento de la inversión privada, mientras que aumentos similares en las otras categorías de inversión pública parecen traer aparejada una cierta "exclusión".

Date: 1984
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