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Profits Theory and Profits Taxation (Théorie des bénéfices et imposition des bénéfices) (Teoría y tributación de las utilidades)

Edmund Phelps

IMF Staff Papers, 1986, vol. 33, issue 4, 674-696

Abstract: In what has been called the "classical" fiscal system, corporate profits are subject to heavy taxation on the ground that they can be siphoned off to the government without giving rise to costly disincentives. Corporations in turn minimize their profits tax liability for the benefit of their shareowners by debt financing their entire investment. Hence the remaining profit, if any, equals the surplus of capital income over the interest cost caused by monopolistic elements. But with regard to open economies in which firms are forced to equity-finance, this view has been challenged. This paper considers the welfare effects of a tax on profits in a small open economy in which the firms operate in world "customer markets" so that their profits are not entirely competed away. The conclusion of the analysis is that, up to a point, a tax on corporate profits increases welfare. The principal benefit is that siphoning off some of the firms' pure profit makes possible a net addition to total tax revenue out of which there can be a lightening of marginal tax rates on work, a consequent narrowing of the wedge between the after-tax real wage and the marginal productivity of labor, and a resulting increase in the amount of work done and output produced. The principal cost is that the consequent outflow of capital reduces the before-tax wage, which ultimately limits the optimum size of the profits tax rate to something less than 100 percent. Side benefits occur if a real appreciation of the currency results or if foreign shareowners bear some of the redistributive burden of the profits tax, and a side cost if a real exchange rate depreciation occurs instead. With the introduction of partial equity financing it is still possible, though not certain, that an increase in after-tax wages will result. /// Dans le système de finances publiques dit "classique", les bénéfices des sociétés sont assujettis à une lourde imposition pour la raison qu'ils peuvent être transférés à l'Etat sans que ce transfert soit un anti-stimulant coûteux. Les sociétés, quant à elles, minimisent, au profit de leurs actionnaires, leur cotisation fiscale au titre de l'impôt sur les bénéfices en finançant par l'endettement la totalité de leurs investissements. Les bénéfices qui restent, le cas échéant, correspondent donc à l'excédent du revenu des investissements par rapport au coût de l'intérêt inhérent à des éléments monopolistiques. Dans le cas, toutefois, des économies ouvertes où les entreprises sont obligées de financer leurs investissements en faisant appel aux prises de participation au capital, la validité de cette théorie a été contestée. La présente étude est consacrée aux effets qu'un impôt sur les bénéfices peut avoir sur le bien-être dans une petite économie ouverte où les entreprises opèrent sur des marchés dominés par les acheteurs, certes, mais où la concurrence ne les empêche toutefois pas de réaliser certains bénéfices. L'analyse aboutit à la conclusion que, jusqu'à un certain point, un impôt sur les bénéfices des sociétés a pour effet d'accroître le bien-être. Le principal avantage est que le transfert à l'Etat d'une fraction des bénéfices purs des sociétés entraîne un accroissement net des recettes fiscales totales; cet accroissement des recettes permet d'alléger les taux d'imposition marginaux sur le travail, ce qui a pour effet de rétrécir l'écart entre les salaires réels après impôts et la productivité marginale de la main-d'oeuvre, et, par conséquent, d'augmenter le volume du travail et celui de la production. Le principal coût vient de ce que les sorties de capitaux qui s'ensuivent réduisent les salaires avant impôts, ce qui finit par ramener le taux optimum de l'impôt sur les bénéfices à un peu moins de 100%. L'impôt sur les bénéfices présente certains avantages secondaires si la monnaie s'apprécie en termes réels ou si les actionnaires étrangers assument une partie de la charge qu'entraîne la redistribution de l'impôt sur les bénéfices; mais il présente, en revanche, certains coûts secondaires si, au lieu de s'apprécier, la monnaie se déprécie en termes réels. Même si une partie du financement prend la forme de participations au capital, il reste possible que les salaires après impôts augmentent, bien que cela ne soit pas certain. /// En el sistema fiscal "clásico", las utilidades de las empresas pagan impuestos elevados porque se cree que el trasvase de utilidades hacia el Fisco no causa un desincentivo costoso. Las empresas, a su vez, intentan minimizar la obligación tributaria sobre sus utilidades en provecho de los accionistas, financiando la inversión mediante emisión de deuda. En consecuencia, las utilidades que resten, si acaso, equivalen al excedente de renta de capital frente al costo en intereses causados por elementos monopolísticos. Ahora bien, se han expresado opiniones contrarias cuando se trata de economías abiertas y empresas que se ven obligadas a financiar su inversión con cargo al capital propio. En este trabajo se examinan los efectos de bienestar social del impuesto sobre las utilidades en una economía abierta pequeña en la que las empresas operan en "mercados de clientes" mundiales, de manera que las utilidades no desaparecen totalmente por efecto de la competencia. La conclusión del análisis es que, hasta un determinado nivel, el impuesto a las utilidades de las empresas aumenta el bienestar social. La ventaja principal es que la recaudación de una parte de las utilidades puras de algunas empresas permite un incremento neto de la recaudación tributaria total, lo que alivia las tasas tributarias marginales sobre el trabajo, reduce la cuña entre el salario real --una vez deducidos los impuestos--y la productividad marginal del trabajo, lo que trae como consecuencia un aumento del trabajo realizado y del producto. La principal desventaja es que la consiguiente salida de capital reduce el salario antes de deducir impuestos, lo que eventualmente limita el tamaño óptimo de la tasa tributaria sobre las utilidades a algo menos del 100%. Se pueden añadir otras ventajas si se produce una apreciación real de la moneda, o si existen accionistas en el exterior sobre los que recae parte de la carga redistributiva del impuesto a las utilidades y, por otro lado, entraña un costo si tiene lugar una depreciación real del tipo de cambio. Con introducción de la financiación parcial con capital propio es posible, aunque no seguro, que se produzca un aumento de los salarios después de deducir los impuestos.

Date: 1986
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