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Titre III. — Grands produits agricoles

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Etudes et conjoncture - Economie mondiale, 1947, vol. 2, issue 17, 49-126

Abstract: [fre] Malgré une amélioration incontestable du niveau alimentaire et agricole en France et en Europe depuis la fin de la guerre les problèmes du ravitaillement restent au premier plan des préoccupations des gouvernements et de l'opinion publique. Ces problèmes, par l'ampleur de leur répercussions politique, économique, financière, sociale, physiologique et autres, exigent un examen constant afin que les solutions envisagées puissent s'adapter aux variations saisonnières et aux possibilités momentanées des économies.. L'Europe, pour plusieurs années encore, semble devoir continuer à faire appel aux céréales du nouveau monde. . En effet, la production du vieux Continent en céréales panifiables a baissé en 1947 de 40 % par rapport à 1938, tandis que celle des Etats-Unis a doublé entre les mêmes dates. La baisse est un peu moins accentuée en Europe pour les céréales fourragères. . Cette pénurie n'a pas eu que des effets directs sur la consommation humaine, elle est une des causes qui ont amené la réduction des cheptels et, par voie de conséquence des produits animaux. Toutefois, du moins pour l'Europe occidentale, les déductions sont moins accentuées que pour les céréales. En 1947, elle est de l'ordre de 12 % pour les bovins, de 10 % pour les ovins et de 51 % pour les porcins. En raison de cet état relativement satisfaisant des cheptels, la viande et le lait devraient être plus abondants. S'il n'en est pas ainsi, c'est que les mécanismes de la répartition et le développement d'un marché parallèle ont modifié complètement l'économie des échanges d'avant guerre. . . De même pour les corps gras, une nette amélioration s'est fait sentir puisque la production pour l'Europe occidentale n'est plus, en 1947, qu'à 26 % en-dessous de celle de 1938. Malgré tout, le redressement reste encore insuffisant ; de plus, il conviendra de porter ses efforts sur un développement plus intensif des corps gras tropicaux, d'origine végétale, qui étaient déjà nécessaires au vieux continent avant guerre pour compléter sa propre production. . Enfin, et d'une manière générale, si l'on estime que la ration en calories par personne doit atteindre au moins le chiffre de 2.800 par jour, il n'y a plus que quelques pays en Europe qui satisfassent à ce minimum. . La France, pour sa part, avec 2.400 calories seulement environ, doit encore poursuivre son effort pour assurer un ravitaillement normal à sa population.

Date: 1947
Note: DOI:10.3406/estat.1947.9409
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