 Premiers regards sur la mensualisationKathy Saada Économie et Statistique, 1972, vol. 30, issue 1, 29-38 Abstract: [fre] Premiers regards sur la mensualisation . par Kathy Saada.. Jusqu'à une date récente, l'ouvrier, travailleur manuel dont la production est aisément quantifiable, était payé soit au temps passé, soit à la tâche effectuée, contrairement aux employés et cadres rémunérés de façon forfaitaire, le plus souvent sur une base mensuelle. Cette distinction traditionnelle entre « horaires » et « mensuels » est en voie d'être amoindrie par l'actuel mouvement de « mensualisation » des ouvriers, qui a donné lieu à d'importants accords entre le patronat et les syndicats ouvriers. Mais cette réforme dépasse largement la simple question de la cadence des versements. Sans aller jusqu'à accorder un salaire mensuel garanti aux ouvriers, elle permet à ceux-ci d'accéder à divers avantages jusqu'ici réservés aux « mensuels » et portant sur l'indemnisation des absences pour maladie et pour accidents du travail, sur les primes d'ancienneté, sur le payement des jours fériés, sur l'indemnité de licenciement et l'indemnité de départ en retraite.. Une très modeste tentative de calcul du coût, pour les entreprises, de l'extension de ces avantages est faite à partir d'informations sur les accords signés et sur les pyramides de salaires dans les branches concernées. On aboutit à une charge de 5 à 6 % de la masse des salaires directs actuels Mais ce calcul repose sur des hypothèses contestables, notamment en ce qui concerne des change- gements éventuels des comportements en matière d'absentéisme ou mobilité. [eng] Primary observations on monthly payment . by Kathy Saada.. Until recently the manual worker whose output was easily quantifiable, was paid either for the working hours involved or at piece-rates. White-collar workers and executives on the other hand habitually have been paid a fixed salary on a monthly basis. Recently, with the adoption of « mensualisation » (the principle of a fixed monthly remuneration for workers), the distinction between hourly workers and salaried employees has become less rigid and important agreements have been reached between unions and management. The reform, then, is deeper than just a change in the cadence of payments. Although guaranteed monthly" salaries farmworkers have not yet become a common byeword in industry, the changes in pay policies include certain advantages until now reserved to salaried employees] — such things as provision for sick-leave and labour accidents, pay supplements for long service, payment of holidays and financial retribution for lay-offs or at retirement.. A preliminary attempt has been made to estimate the cost (to enterprises)*of these innovations. The calculations are based on information available from union — management agreements and established pay scales in chosen industries. The figures arrived at seem to represent 5 or 6 per cent of the total direct wage-bill. It should be noted however that this figure can be regarded as strictly preliminary pending the possibility of eventual changes of behaviour in the area of absenteism or advancement. [spa] Primera ojeada sobre la mensualidad . por Kathy Saada.. Hasta hace poco tiempo, el obrero, trabajador manual, cuya producción puede cuantiarse con facilidad, solía ser pagado bien sea a razón del tiempo devengado, bien sea por tarea Ilevada a cabo, al revés de los empleados y cuadros retribuidos a destajo, en la mayoria de loscasos sobre una base mensual. Estadistinción tradicional entre « horarios » (pagados por hora) y «mensuales » (pagados por més) está en disposición de atenuarse debido al movimiento actual en pro de la « mensualización » de los obreros, hecho que dió lugar a acuerdos importantes intervenidos entre el patronato y los síndicatos obreros. Mas esta reforma vá más allá del simple asunto de la cadencia de entrega de fondos. Sin Ilegar hasta el punto de otorgar un sueldo mensual garantizado a los obreros, la antecitada reforma les concede di versas ventajas las cuales, hasta la fecha, se destinabanalos « mensuales »y estribaban en indemnizaciones por ausencias debidasa enfermedad y a accidentes de trabajo, en primas de antigüedad, pago de días feriados, indemnización por despido, jubilación o retira. . Un modestísimo intento para calcular el coste que constituye para las empresas el extender estas ventajas se Ileva a cabo a partir de informes sobre los acuerdos firmados y sobre los espirales de salarios en las ramas de activldad concernidas. Se desemboca en un recargo de un 5 a un 6 % de la actual masa asalarial directa. Mas este cálculo se funda en hipotésis dudosas, en particular por lo que se refiere a eventuales alteraciones en los comportamientos en materia de ausentismo o de movilidad. Date: 1972 Downloads: (external link) Related works: Export reference: BibTeX RIS (EndNote, ProCite, RefMan) HTML/Text Persistent link: https://EconPapers.repec.org/RePEc:prs:ecstat:estat_0336-1454_1972_num_30_1_1141 Access Statistics for this article Économie et Statistique is currently edited by Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) More articles in Économie et Statistique from Programme National Persée |
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