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L'impact des réseaux sur les banques et l'économie bancaire

Hervé Sitruk

Revue d'Économie Financière, 1995, vol. 32, issue 1, 89-109

Abstract: [fre] Les réseaux telecom modifient le paysage bancaire. Leurs apports sont dans une large mesure bénéfiques, mais ils peuvent conduire aussi à une forte désintermédiation. Ainsi les réseaux ont permis de créer la banque étendue avec les réseaux d'agences et les distributeurs de billets, la banque à domicile, les services électroniques aux entreprises. Les réseaux autorisent également une décentralisation des opérations mais aussi des décisions. En interne, les réseaux ont modifié les méthodes de traitement bancaire, et de ce fait ont influé sur le métier de banquier, le faisant passer d'une gestion traditionnelle des stocks à une gestion des flux, permettant d'espérer de nouvelles formes de recettes. Cependant, les réseaux favorisent le développement de divers phénomènes « prédateurs » visant à réduire le rôle de la banque ou à capter les flux bancaires et financiers. . Cette concurrence est généralement issue d'acteurs non bancaires qui cherchent à rentabiliser leurs investissements en terme de réseaux et de traitements et qui s'interposent entre le banquier et ses clients, voire entre banques. Par ce biais, ils influent aussi sur la tarification bancaire et sur la mobilité bancaire de la clientèle. Mais ce comportement n'est pas celui de tous les acteurs non bancaires, et particulièrement, certains opérateurs de télécommunication privilégient la coopération avec les banques. La question qui se pose alors est celle du rôle respectif des acteurs bancaires et non bancaires, et des éventuelles coopérations voire des alliances qu'ils peuvent réaliser entre eux. [eng] decisions. Internally speaking, networks have modified bank transaction- processing practices, and as a result, they have also influenced the banking profession itself, forcing it to move over from traditional stock-type management to flow-type management, with in its wake the possibility of new sources of income. However, networks also encourage the development of diverse "predatory" phenomena aimed at reducing the role played by the banks or at capturing the banking and financial flows. This competition generally comes from actors outside the banking sector, who are trying to make networks and data processing services profitable and who place themselves between the banker and his customers, or even between the bankers themselves. This means that they are also influencing the price of banking services and the mobility of the banks' clientèle. This trend, however, is not common to all non-banking actors. In particular, certain telecommunications operators are giving priority to cooperation with the banks. The question which then arises is that of the respective roles of the bank sector and the non-bank sector, and the possible forms of cooperation, or even alliances, which they can build up together.

Date: 1995
Note: DOI:10.3406/ecofi.1995.2164
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