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L'agriculture et les services: divorce ou symbiose ?

L. Bourgeois

Économie rurale, 1987, vol. 177, issue 1, 10-17

Abstract: [eng] Agriculture and services : divorce or symbiosis ? - Four million fewer people active in agriculture since 1950 ; never in history had France known so fast a fall. Simultaneously the number of people active in the tertiary agricultural sector rose strongly especially since the sixties. That contrasted evolution, as well as current economic difficulties (dairy quota...) prompt some farmers to criticize the services depending on them. . Does that mean that to-morrow's agriculture will no longer need services ? That would be a paradoxical evolution at a time when all industrialized societies experience a substantial increase in the share of services. . Nevertheless the need for greater fiscal rigor and the emergence of informatics will entail a question of the functions of some bodies, especially in the non commercial field. Questionning does not however mean abolition of the function. . N.B. : The above analysis is the autor's sole responsability. It is written by an economist concerned with problems of efficiency in production. This cannot be the sole determinant of decisions. . Christian De Perthuis offered many penetrating remarks on a previous draft which were taken in to account. Be he thanked for them. [fre] Quatre millions d'actifs agricoles de moins depuis 1950 ; jamais la France n'avait connu une diminution aussi rapide dans l'histoire. Parallèlement, le nombre des actifs dans ce qu'on appelle « le tertiaire agricole » a fortement augmenté surtout depuis les années 60. Cette évolution contradictoire ainsi que les difficultés économiques actuelles (quotas laitiers...) suscitent chez certains agriculteurs des critiques contre les services qui dépendent d'eux. . Est-ce à dire que l'agriculture de demain n'aura plus besoin de services ? Ce serait une évolution paradoxale au moment où toutes les sociétés industrialisées connaissent un accroissement important de la part des services. . Il n'empêche que la nécessité d'une plus grande rigueur budgétaire et l'arrivée de l'informatique obligeront à une certaine remise en cause du fonctionnement de certains organismes en particulier dans le secteur non- marchand. Mais remise en cause du fonctionnement ne veut absolument pas dire suppression de la fonction. . N.B. : L'analyse contenue dans cette note n'engage que l'auteur. Elle est celle d'un économiste préoccupé par les problèmes d'efficacité de l'appareil productif. Il est évident que ce ne doit pas être la seule logique prise en compte au moment des décisions. . Christian De Perthuis a fait sur une première version de nombreuses remarques extrêmement pertinentes dont il a été tenu compte. Qu'il en soit remercié.

Date: 1987
Note: DOI:10.3406/ecoru.1987.3795
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