Neuroéconomie: une relecture critique
Glenn Harrison
Revue Française d'Économie, 2009, vol. 23, issue 4, 77-137
Abstract:
[fre] Mieux comprendre la manière dont fonctionne le cerveau devrait nous aider à mieux comprendre le comportement économique. Mais certains voudraient nous faire croire que cela est déjà le cas et que des connaissances venant des neurosciences ont déjà apporté de nouvelles connaissances en économie qu’il n’aurait été possible de découvrir sans elles. Pour la plupart il ne s’agit que de marketing académique, et afin de revenir vers des considérations de fond, il nous faut apprécier l’écume des choses pour ce qu’elle est. Débarrassé de cette écume, que reste-t-il ? La réponse est qu’il reste beaucoup d’éléments sur la table, mais que tout ceci n’est que potentiel. Ce n’est pas une mauvaise chose ou même une raison pour arrêter ici l’effort, mais cela nous montre la nécessité d’une sérieuse reconsidération de ce qu’est la neuroéconomie et de son pouvoir explicatif dans la littérature. La neuroéconomie peut être une discipline précieuse, mais pas de la façon dont elle est pratiquée et « vendue » aujourd’hui. Ceci est vrai plus généralement de l’économie comportementale, qui partage beaucoup de défauts méthodologiques de la neuroéconomie. explicatif dans la littérature. La neuroéconomie peut être une discipline précieuse, mais pas de la façon dont elle est pratiquée et «vendue» aujourd’hui. Ceci est vrai plus généralement de l’économie comportementale, qui partage beaucoup de défauts méthodologiques de la neuroéconomie. [eng] Neuroeconomics : A Critical Reconsideration. . Understanding more about how the brain functions should help us understand economic behaviour. But some would have us believe that it has done this already, and that insights from neuroscience have already provided insights in economics that we would not otherwise have. Much of this is just academic marketing hype, and to get down to substantive issues we need to identify that fluff for what it is. After we clear away the distractions, what is left ? The answer is that a lot is left, but it is still all potential. That is not a bad thing, or a reason to stop the effort, but it does point to the need for a serious reconsideration of what neuroeconomics is and what passes for explanation in this literature. Neuroeconomics can be a valuable field, but not the way it is being developed and "sold" now. The same is true more generally of behavioural economics, which shares many of the methodological flaws of neuroeconomics.
Date: 2009
Note: DOI:10.3406/rfeco.2009.1707
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