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Note on Self‐Selection of Auditors in the Municipal Sector

Sati P. Bandyopadhyay and Jennifer L. Kao

Accounting Perspectives, 2010, vol. 9, issue 2, 139-156

Abstract: The objective of this article is to revisit the literature on Big‐N audit fee premiums in the municipal setting using a methodology that controls for self‐selection bias. Because auditor choices can be predicted based on certain client characteristics, using standard one‐stage ordinary least squares regressions to draw inferences about the presence or absence of such a premium in the extant public‐sector audit fee studies may not be appropriate. Results indicate that, after controlling for a self‐selection bias, Big‐6 (non‐Big‐6) municipal clients on average pay a fee premium, compared to the case if they were to retain a non‐Big‐6 (Big‐6) auditor. Results continue to hold when we conduct further analyses on a subset of municipalities with access to both Big‐6 and non‐Big‐6 auditors in a local market defined by a 60‐km radius, rather than over a province‐wide audit market. The existence of non‐Big‐6 audit fee premiums has not been documented previously in the private‐ or public‐sector audit fee literature. We surmise that it may be caused by the dominance (79.4 percent) of non‐Big‐6 auditors in the Ontario municipal market, compared to most private‐sector audit markets where their market share generally does not exceed 20 percent. The strong market position of non‐Big‐6 firms in turn may have allowed these auditors to command a fee premium for the subset of municipalities that self‐selects to be audited by them. An implication from our study is that Ontario municipalities often choose to be audited by more costly auditors, even though they could have paid lower audit fees by switching to an alternative auditor type. These results do not support those reported by Chaney et al. (2004), who find that U.K. private firms are audited by the least costly auditor type. The conflicting findings may be attributable to the fact that the Ontario municipal audit market is subject to regulation by not just the audit profession but also the Ontario government and that, unlike business corporations, municipalities receive funding from provincial governments to fulfil much of their financial requirements. Thus, municipal clients may be relatively more willing to accept higher audit fees provided their chosen auditor (or auditor type) matches their needs. Essai sur l’autosélection des auditeurs dans le secteur municipal Résumé Les auteurs ont pour objectif de réexaminer les écrits sur les suppléments d’honoraires (primes) versés aux auditeurs des N Grands cabinets dans le secteur municipal, en utilisant une méthodologie permettant de contrôler le biais d’autosélection. Le choix des auditeurs pouvant être prévu à partir de certaines caractéristiques du client, il pourrait être inapproprié d’utiliser la régression classique en une étape, fondée sur la méthode des moindres carrés, pour tirer des conclusions quant à la présence ou à l’absence de ces primes comme on en trouve dans les études existantes sur les honoraires d’audit dans le secteur public. Les résultats qu’obtiennent les auteurs indiquent qu’une fois contrôlé le biais d’autosélection, les clients municipaux des cabinets figurant (ne figurant pas) parmi les Six Grands paient en moyenne une prime par rapport aux honoraires qu’ils verseraient aux auditeurs d’un cabinet ne figurant pas (figurant) parmi les Six Grands. Ces résultats persistent lorsque les auteurs soumettent à d’autres analyses un sous‐ensemble de municipalités ayant accès aux auditeurs de cabinets figurant parmi les Six Grands aussi bien qu’aux auditeurs des autres cabinets sur un marché local délimité par un rayon de 60 kilomètres, plutôt que sur un marché d’envergure provinciale. L’existence de primes d’honoraires versée aux auditeurs des cabinets ne figurant pas parmi les Six Grands n’a pas été documentée jusqu’à maintenant dans les études relatives aux honoraires d’audit dans les secteurs privé ou public. Selon les auteurs, cela pourrait s’expliquer par la prédominance (79,4 pour cent) des auditeurs de cabinets ne figurant pas parmi les Six Grands sur le marché municipal ontarien, par rapport à la plupart des marchés d’audit du secteur privé dont leur part n’excède pas 20 pour cent, en général. En retour, cette solide position des cabinets ne figurant pas parmi les Six Grands sur le marché municipal pourrait avoir permis à ces auditeurs d’exiger une prime d’honoraires du sous‐ensemble des municipalités qui les ont choisis. L’étude réalisée par les auteurs révèle notamment que les municipalités de l’Ontario choisissent souvent de confier l’audit de leurs états financiers à des auditeurs dont les tarifs sont plus élevés, même dans les cas où il leur aurait été possible de verser des honoraires moins élevés en retenant les services d’une autre catégorie d’auditeurs. Ces résultats ne vont pas dans le sens de ceux qu’exposent Chaney, Jeter et Shivakumar (2004), qui ont constaté que les sociétés fermées du Royaume‐Uni confiaient l’audit de leurs états financiers aux auditeurs de cabinets appartenant à la catégorie la moins onéreuse. Ces observations divergentes sont peut‐être attribuables au fait que le marché ontarien de l’audit municipal est soumis à la double réglementation de la profession et des autorités gouvernementales ontariennes et que, à la différence des sociétés commerciales, les municipalités s’acquittent de la plupart de leurs obligations financières grâce aux fonds qu’elles reçoivent du gouvernement provincial. Il se peut donc que les clients municipaux soient relativement plus enclins à accepter des honoraires d’audit supérieurs à condition que le cabinet ou la catégorie de cabinets de leur choix réponde à leurs besoins.

Date: 2010
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