Auditing Goodwill in the Post‐Amortization Era: Challenges for Auditors
Douglas R. Ayres,
Terry L. Neal,
Lauren C. Reid and
Jonathan E. Shipman
Contemporary Accounting Research, 2019, vol. 36, issue 1, 82-107
Abstract:
The elimination of goodwill amortization in 2001 brought about significant change in how companies are required to account for goodwill. This change in accounting also brought with it new challenges for auditors, namely evaluating the reasonableness of management's assumptions related to goodwill valuation. In addition to introducing technical challenges, this task is particularly difficult given the misalignment in incentives it creates between managers who likely prefer to avoid recording an impairment and auditors who seek to minimize the bias in management's impairment testing. This study focuses on the consequences of the misaligned incentives that auditors face under the current goodwill assessment process. We find that the decision to record a goodwill impairment is associated with an increase in the probability of auditor dismissal. Consistent with the presence of significant friction with clients, our results also indicate that the likelihood of auditor dismissals is negatively related to the favorability of the impairment decision. Furthermore, we find that companies impairing goodwill prior to dismissing auditors subsequently employ auditors that are, on average, more favorable to clients in their impairment decisions. Audit de l'écart d'acquisition après suppression de l'amortissement : un défi pour les auditeurs La suppression de l'amortissement de l'écart d'acquisition (goodwill) en 2001 a engendré une importante modification dans la façon dont les sociétés doivent comptabiliser l'écart d'acquisition. Cette modification s'assortit de nouveaux défis pour les auditeurs, appelés à juger du caractère raisonnable des hypothèses de la direction en ce qui a trait à l'évaluation de l'écart d'acquisition. En plus de poser des difficultés techniques, cette tâche est particulièrement ardue en raison de la divergence des objectifs visés par les gestionnaires, enclins à éviter la comptabilisation d'une perte de valeur, et par les auditeurs, désireux de réduire le plus possible la subjectivité des tests de dépréciation effectués par la direction. Les auteurs s'intéressent plus particulièrement aux conséquences de cette problématique de divergence à laquelle sont exposés les auditeurs dans le processus actuel d'évaluation de l'écart d'acquisition. Ils constatent que la décision de comptabiliser une perte de valeur de l'écart d'acquisition est associée à une hausse de la probabilité de non‐reconduction du mandat de l'auditeur. Les résultats de l'étude, en concordance avec la présence de frictions importantes avec les clients, révèlent également que la probabilité de non‐reconduction du mandat de l'auditeur est en relation négative avec le caractère favorable de la décision de l'auditeur quant à la perte de valeur. Les auteurs observent en outre que les sociétés qui réduisent la valeur de l'écart d'acquisition avant de révoquer le mandat des auditeurs retiennent les services d'auditeurs qui sont, en moyenne, plus favorables aux clients dans leurs décisions quant à la perte de valeur.
Date: 2019
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https://doi.org/10.1111/1911-3846.12423
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