PCAOB Inspections: Public Accounting Firms on “Trial”
Kimberly D. Westermann,
Jeffrey Cohen and
Greg Trompeter
Contemporary Accounting Research, 2019, vol. 36, issue 2, 694-731
Abstract:
The objective of our article is to obtain a better understanding of how auditors anticipate the potential for PCAOB inspection, experience the inspection, cope with the consequences of the inspection, and understand the PCAOB's influence within the context of professionalism. We use a qualitative approach that uses both surveys (55) and interviews (20) of auditors (of varying rank and firm) across a five‐year period (2012–2017). Respondents suggest that PCAOB inspectors are powerful, representing the “prosecution,” “judge,” and “jury” of the auditing profession. We therefore use a structural metaphor of the PCAOB inspection as a judicial “trial.” By controlling the criteria used to evaluate performance, inspectors have the power to repeatedly “subpoena,” “interrogate,” and return a “verdict” on the firm (auditor); those judged as “guilty” require supervised “probation.” This process is perceived as having improved audit quality but at a cost. Passing an inspection is so important that auditors (firms) have resorted to impression management strategies and “functionally stupid” work practices (e.g., excessive documentation, a decrease in critical thinking as a result of a “box ticking” approach to auditing). Furthermore, some respondents believe that being a good auditor has come at the expense of being a good accountant; the emphasis on audit process and concurrent de‐emphasis on technical accounting could ultimately lead to audits themselves falling short. In addition, it is evident that inspectors and auditors differ in their perceptions of risk, likely manifesting because inspectors are standards‐focused while auditors (firms) are methodology‐focused. Finally, the inspection process has created excessive stress and tension, beyond budget and fee pressures, which some auditors perceive as affecting the pool of talented auditors that firms may be able to attract and retain in the future. Inspections du PCAOB : le « tribunal » des cabinets d'expertise comptable Les auteurs ont pour but d'acquérir une meilleure compréhension de la façon dont les auditeurs anticipent la possibilité d'une inspection du PCAOB, subissent cette inspection, en gèrent les conséquences et perçoivent l'influence du PCAOB dans le contexte du professionnalisme. Ils emploient une méthode qualitative faisant appel à la fois à des sondages (55) et à des entrevues (20) menés auprès d'auditeurs (d’échelons et de cabinets divers), sur une période de cinq ans (2012 à 2017). Les participants estiment que les inspecteurs du PCAOB ont beaucoup de pouvoir, puisqu'ils sont à la fois « incriminateurs », « juges » et « jurés » à l’égard de la profession d'audit. Recourant à une métaphore structurelle, les auteurs associent donc l'inspection du PCAOB à un « procès » devant un tribunal. En contrôlant les critères servant à évaluer la performance, les inspecteurs ont le pouvoir de « citer à comparaître », d’« interroger » et de rendre un « verdict » à l’égard du cabinet (de l'auditeur) ; les intimés qui sont jugés « coupables » doivent se soumettre à une « probation » sous surveillance. Ce processus, estime‐t‐on, a amélioré la qualité de l'audit, mais cette amélioration a un coût. L’épreuve de l'inspection est une expérience d'une telle importance que les auditeurs (les cabinets) se livrent à des stratégies de gestion des relations et à des pratiques de travail déraisonnables sur le plan fonctionnel (par exemple, en abusant de la documentation et en adoptant une méthode d'audit systématisée — suivant l'ordre des « cases à cocher » — qui compromet leur sens critique). En outre, certains participants sont d'avis que les compétences en audit se perfectionnent aux dépens des compétences en comptabilité ; le fait de mettre l'accent sur le processus d'audit et d'accorder concurremment moins d'importance à la technique comptable pourrait, en définitive, nuire à la qualité même des audits. Au surplus, de toute évidence, les inspecteurs et les auditeurs ont une perception différente du risque qui tient vraisemblablement au fait que les inspecteurs se concentrent sur les normes alors que les auditeurs (les cabinets) se préoccupent de la méthodologie. Enfin, le processus d'inspection engendre un excès de stress et de tension, au‐delà des pressions relatives au budget et aux honoraires, ce qui, du point de vue de certains auditeurs, a une incidence sur le bassin d'auditeurs talentueux que les cabinets pourraient réussir à recruter et à maintenir en poste dans l'avenir.
Date: 2019
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https://doi.org/10.1111/1911-3846.12454
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