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Auditor Reporting and Regulatory Sanctions in the Broker‐Dealer Industry: From Self‐Regulation to PCAOB Oversight†

Anne Leah Schnader, Jean C. Bedard and Nathan H. Cannon

Contemporary Accounting Research, 2019, vol. 36, issue 4, 2554-2587

Abstract: The financial security of the investing public relies on high‐quality service by broker‐dealers (BDs), investors' gateway to the financial markets. The SEC has long required auditors to attest to BDs' internal controls and compliance with regulations (including those privately owned). Following the unraveling of the Madoff Ponzi scheme in 2008, the SEC required auditors of all BDs to register with the PCAOB, and Congressional initiatives signaled imminent transition from private (AICPA) to public (PCAOB) oversight. We investigate whether audit quality increased following this transition by measuring whether auditors report material internal control and compliance problems for BD clients where a deficiency presumably existed (i.e., BDs sanctioned by the Financial Industry Regulatory Authority for transgressions against stakeholders). Overall, we do not find increased reporting quality following the regulatory shift but do observe variation by auditor group and BD ownership. While reporting quality for global network firms (GNFs) increases slightly, lower reporting quality observed prior to the regulatory shift for specialist audit firms (having large BD portfolios but small overall size) is exacerbated afterward. This finding complements results of PCAOB inspections and other research identifying audit quality problems among small, industry‐specialized firms in non‐public client settings. Focusing on deficiencies likely more difficult to detect, we find lower reporting quality for private relative to publicly affiliated BDs prior to PCAOB oversight, and lower reporting quality for very small audit firms relative to GNFs following the regulatory shift. Rapport de l'auditeur et sanctions réglementaires dans le secteur du courtage en valeurs mobilières : de l'autoréglementation à la surveillance du PCAOB La sécurité financière du public investisseur repose sur la qualité du service offert par les maisons de courtage en valeurs mobilières (maisons de courtage), la passerelle des investisseurs vers les marchés financiers. La SEC exige depuis longtemps des auditeurs qu'ils attestent les contrôles internes et la conformité à la réglementation des maisons de courtage (y compris des maisons de courtage à capital fermé). Après la mise au jour du stratagème de Ponzi de Madoff en 2008, la SEC a exigé des auditeurs de toutes les maisons de courtage qu'ils s'inscrivent au PCAOB, les mesures prises par le Congrès annonçant l'imminence d'un passage de la surveillance privée (AICPA) à la surveillance publique (PCAOB). Les auteurs se demandent si la qualité de l'audit s'est améliorée à la suite de cette transition en évaluant si les auditeurs font état de problèmes importants de contrôle interne et de conformité dans le cas des maisons de courtage clientes qui affichaient vraisemblablement une déficience (c'est‐à‐dire les maisons de courtage ayant été sanctionnées par la Financial Industry Regulatory Authority pour avoir porté atteinte aux parties prenantes). Dans l'ensemble, les auteurs n'observent pas d'augmentation de la qualité du rapport d'audit à la suite du remaniement de la réglementation, mais ils relèvent une variation selon le groupe d'auditeurs et la propriété de la maison de courtage. Bien que la qualité des rapports délivrés par les grands cabinets mondiaux augmente légèrement, la moindre qualité de des rapports observée avant le remaniement de la réglementation dans le cas des cabinets d'audit spécialisés (dont la clientèle de sociétés de courtage est vaste mais le volume total, modeste) s'accentue par la suite. Cette constatation s'inscrit dans la foulée des conclusions des inspections du PCAOB et d'autres études cernant les problèmes de qualité de l'audit qu’éprouvent les cabinets de taille modeste ayant une spécialisation sectorielle et une clientèle de sociétés à capital fermé. En se penchant plus particulièrement sur les déficiences apparemment plus difficiles à déceler, les auteurs observent une qualité de rapport d'audit moins élevée pour les maisons de courtage à capital fermé que pour celles qui font appel public à l’épargne avant la surveillance du PCAOB, et une qualité de rapport d'audit moins élevée pour les très petits cabinets d'audit que pour les grands cabinets mondiaux à la suite du remaniement de la réglementation.

Date: 2019
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https://doi.org/10.1111/1911-3846.12473

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