Intuition versus Analytical Thinking and Impairment Testing†
Christopher J. Wolfe,
Brant E. Christensen and
Scott D. Vandervelde
Contemporary Accounting Research, 2020, vol. 37, issue 3, 1598-1621
Abstract:
We examine the use of intuition versus analytical thinking in auditor risk assessment using a task that requires auditors to assess a group of impairment indicators. We expect that auditor intuition, rooted in the subconscious, more likely reacts to impairment indicator risk than does auditor analytical thinking. Results from two different experiments support this expectation for less‐experienced audit seniors. These seniors are more likely to assess step‐zero impairment indicators as signaling potential impairment when prompted to think intuitively versus analytically. In contrast, a third experiment finds that experienced seniors are more likely to assess step‐zero impairment indicators as signaling potential impairment when prompted to think analytically versus intuitively. This is consistent with the more experienced but still non‐expert seniors possessing developed analytical thinking, but struggling to effectively use their intuition. Our results inform theory by suggesting under what conditions auditor intuition and analytical thinking produce differential risk sensitivity. Furthermore, our results inform practice, given regulators' stated focus on auditor skepticism and impairment assessments. L'intuition par rapport au raisonnement analytique dans le cadre des tests de dépréciation Nous examinons le recours à l'intuition comparativement au raisonnement analytique lorsque les auditeurs évaluent les risques, en mettant en oeuvre une tâche au cours de laquelle ils doivent évaluer une série d'indicateurs de dépréciation. Nous nous attendons à ce que l'intuition des auditeurs, ancrée dans leur subconscient, soit plus susceptible que leur raisonnement analytique de réagir à un risque associé à un indicateur de dépréciation. Les résultats de deux expériences distinctes soutiennent cette prédiction dans le cas des chargés de mission moins expérimentés. Ceux‐ci sont plus susceptibles de conclure que certains indicateurs de dépréciation à l’étape zéro du test révèlent une dépréciation possible lorsqu'ils sont invités à réfléchir de façon intuitive plutôt qu'analytique. À l'inverse, une troisième expérience établit que les chargés de mission expérimentés sont plus susceptibles d'estimer que ce type d'indicateurs à l’étape zéro révèlent une dépréciation possible lorsqu'ils sont invités à réfléchir de façon analytique plutôt qu'intuitive. Ce résultat est cohérent avec celui des chargés de mission plus expérimentés, mais qui ne sont pas encore des experts de la dépréciation, qui possèdent de fortes capacités de réflexion analytique, mais peinent à recourir efficacement à leur intuition. Nos résultats enrichissent la théorie en indiquant dans quelles conditions l'intuition ainsi que le raisonnement analytique des auditeurs produisent des niveaux de sensibilité différents aux risques. En outre, nos résultats renseignent la pratique comptable, étant donné l'accent mis par les organismes de réglementation sur le scepticisme des auditeurs et l’évaluation de la dépréciation.
Date: 2020
References: View references in EconPapers View complete reference list from CitEc
Citations: View citations in EconPapers (1)
Downloads: (external link)
https://doi.org/10.1111/1911-3846.12568
Related works:
This item may be available elsewhere in EconPapers: Search for items with the same title.
Export reference: BibTeX
RIS (EndNote, ProCite, RefMan)
HTML/Text
Persistent link: https://EconPapers.repec.org/RePEc:wly:coacre:v:37:y:2020:i:3:p:1598-1621
Access Statistics for this article
More articles in Contemporary Accounting Research from John Wiley & Sons
Bibliographic data for series maintained by Wiley Content Delivery ().