Revising Audit Plans to Address Fraud Risk: A Case of “Do as I Advise, Not as I Do”?
Tim D. Bauer,
Sean M. Hillison,
Mark E. Peecher and
Bradley Pomeroy
Contemporary Accounting Research, 2020, vol. 37, issue 4, 2558-2589
Abstract:
Prior research documents that auditors fail to revise audit plans to effectively address identified fraud cues. While auditors may understand what evidence would address such cues, we propose that auditors fail to apply this understanding because they use implemental mindsets when making decisions for themselves (i.e., deciding). However, we also propose that auditors use deliberative mindsets when advising. To test our predictions, we assign auditors to a decider or an advisor role in a realistic case that contains seeded fraud cues and asks them to consider revising last year's plan. We also manipulate whether the case prompts auditors to revise the plan unconventionally. Results indicate decider‐condition auditors use implemental mindsets: Prompted deciders follow the unconventional plan without regard to underlying fraud risk and unprompted deciders stick with the same‐as‐last‐year plan. Advisor‐condition auditors use more deliberative mindsets: In the prompt and no prompt conditions, they identify plans that are strongly linked to their own fraud risk assessments and that better align with experts' recommended plan for effectively addressing the seeded fraud cues. Supplemental analyses suggest deciding and advising auditors both follow the experts' plan when they believe in its potential effectiveness but, after controlling for the influence of perceived effectiveness, deciding auditors follow it to a greater extent simply because they believe the PCAOB wants it. By contrast, advising auditors do not exhibit signs of excessive PCAOB influence. Our findings provide evidence that seeking informal advice (or thinking like an advisor) helps auditors to effectively revise audit plans in response to identified fraud risk—it helps when a prompt is present or not, suggesting it complements rather than merely substitutes for interventions meant to improve auditors' judgment and decision making. Réviser les plans d’audit pour combattre la fraude : Un cas de « Faites ce je vous conseille, pas ce que je fais »? Selon des études antérieures, les auditeurs ne révisent pas les plans d'audit en réponse à des signes de fraude identifiés. Bien que les auditeurs puissent savoir quelles données permettraient de sonder ces signes, nous avançons l'hypothèse qu'ils n'appliquent pas ces connaissances car ils misent sur des façons de penser exécutionnelles lorsqu'ils prennent des décisions pour eux‐mêmes. Toutefois, nous présumons également que les auditeurs utilisent des façons de penser délibératives lorsqu'ils fournissent des conseils. Pour tester nos hypothèses, nous avons attribué à des auditeurs un rôle de décideur ou un rôle de conseiller dans une étude de cas réaliste présentant des signes de fraude délibérés, et nous leur avons demandé d'envisager de réviser le plan d'audit de l'année précédente. Nous avons aussi parfois manipulé l'étude de cas en fournissant des indications pour guider les auditeurs à réviser le plan de façon non conventionnelle. Les résultats indiquent que les auditeurs en position de décideurs ont recours à des façons de penser exécutionnelles : les décideurs guidés suivent le plan non conventionnel sans égard au risque de fraude sous‐jacent, alors que les décideurs non guidés s'en tiennent à un plan semblable à celui de l'année précédente. De leur côté, les auditeurs en position de conseillers misent sur des façons de penser plus délibératives : qu'ils aient été guidés ou non, ils optent pour des plans étroitement associés à leur propre évaluation des risques et qui s'harmonisent davantage avec le plan recommandé par les experts pour s'attaquer adéquatement aux signes de fraude présentés. Selon les analyses supplémentaires effectuées, il semblerait que tant les auditeurs en position de décideurs que ceux en position de conseillers suivent le plan des experts lorsqu'ils croient qu'il sera efficace mais que, après avoir pris en compte l'influence de l'efficacité perçue, les auditeurs en position de décideurs suivent plus étroitement le plan simplement parce qu'ils croient que c'est ce que souhaite le PCAOB. À l'inverse, les auditeurs en position de conseillers ne semblent pas excessivement influencés par le PCAOB. Nos résultats démontrent que le fait de solliciter des conseils informels (ou de penser comme un conseiller) aide les auditeurs à réviser efficacement les plans d'audit en réponse aux risques de fraude identifiés – la présence ou l'absence d'indications a une influence, ce qui porte à croire que de telles indications complètent, plutôt que de remplacer, les interventions visant à améliorer le jugement et les décisions des auditeurs.
Date: 2020
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https://doi.org/10.1111/1911-3846.12590
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