Talus movement in the high equatorial andes: A synthesis of ten years of data

Francisco L. Pérez

Permafrost and Periglacial Processes, 1993, vol. 4, issue 3, 199-215

Abstract: The surficial movement of debris was monitored on a talus cone in the Venezuelan Andes for about a decade. The talus surface was classified into three textures (blocks, pebbles, sand). Painted stones were placed along four transects perpendicular to the slope; many markers (≈︁ 36%) were lost, mostly in pebble and sand areas, owing to burial. Mean stone movement decreased downslope, being much lower on the talus base (33.8 cm) than on the lines above (157.9, 239.9 and 107.8 cm). Tracers on blocks shifted a shorter distance (36.9 cm) than those on either pebbles (152.3 cm) or sand (225.1 cm). A regression showed that annual movement rates on 46 plots were inversely correlated with mean particle size (r=−0.878). An ANOVA indicated that the difference in rates between textures was more significant than that found between slope positions. Markers below outcrops also moved less than those on open talus. A line painted on the rockwall at the talus apex showed alternate periods of debris erosion and accretion, with an overall drop of 22.2 mm of the talus surface during a period of 11.5 years. Rates of debris movement vary substantially between talus textures because these are affected by different transport processes. Mean rates of debris movement remained essentially erratic during the study period, showing no consistent trends through time. Le mouvement superficiel des débris de roche a été suivi sur un cêne d'éboulis des Andes du Vènézuela pendant environ une décennie. La surface de l'éboulis a été classée selon trois textures à savoir des blocs, des cailloux et des sables. Des pierres peintes ont été placées selon quatre transects perpendiculaires à la pente; de nombreuses marques (±36%) ont été perdues par enfouissement, principalement dans les classes granulométriques des cailloux et des sables. Le mouvement moyen des pierres diminue vers le bas de la pente et est beaucoup plus faible à la base du talus (33,8 cm) que sur les lignes situées en contrehaut (157,9; 239,9 et 107,8 cm). Les blocs se sont déplacés d'une distance moins importante (36,9 cm) que les cailloux (152,3 cm) ou les sables (225,1 cm). Une régression a montré que la vitesse de mouvement annuel en 46 endroits était inversément corrélée avec la taille moyenne (r =−0,878). Un test (Anova) indique que les différences de vitesse entre les différentes textures sont plus significatives que celles qui existent entre les différentes positions sur la pente. Des marques placées sous des affleurements se déplacent moins vite que sur un talus ouvert. Une ligne peinte sur la paroi rocheuse de l'apex du talus a montré des périodes alternantes d'érosion et d'accumulation avec une érosion totale de 22,2 mm de la surface en 11,5 ans. Les vitesses de mouvement des dCbris varient d'une manikre substantielle suivant les textures parce que les processus de transport sont differents. Les vitesses moyennes de deplacernent des dCbris sont restCes essentiellement erratiques pendant la pCriode d'ktude, et n'ont montre aucune tendance d'acceleration ou de ralentissement au cours du temps.

Date: 1993
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https://doi.org/10.1002/ppp.3430040303

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