François, l'ONU et nous, les enjeux de la pérennité de notre maison commune
Marie-Christine Monnoyer ()
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« François, l'ONU et nous. Les enjeux de la pérennité de notre maison commune. » Marie-Christine Monnoyer Professeur en sciences de gestion Chaire Jean Rodhain, Institut Catholique de Toulouse La terre a été longtemps sacralisée, la déesse terre, Gaia, la mère terre… François l'appelle notre maison commune, ce terme profane, qui n'apparaît pas semble-t-il dans aucune encyclique antérieure, conserve cependant une implication forte. La terre est à nous, sans l'être, puisque nous la partageons avec 7 milliards d'humains, c'est donc bien une maison commune. François dit d'ailleurs qu'elle nous a été confiée par le créateur. En temps que chrétien, nous en sommes donc responsables ; en temps qu'humain, nous en sommes bénéficiaires et subissons les conséquences de son vieillissement ou de sa détérioration… En temps qu'économiste et gestionnaire, le terme « maison commune » m'interpelle puisque le mot économie vient du grec oikos nomia : la gestion de la maison. Regardons donc le texte de François avec des yeux d'économiste ou plutôt de gestionnaire. Je pense que François ne m'en voudrait pas, car vous avez sans doute été frappé, par la simplicité de son langage et le recours à des mots précis et pourtant bien répandus dans la langue dans laquelle j'ai lu ce texte… Le texte de François était très attendu, des chrétiens bien sur, mais aussi de tous ceux et celles qui travaillaient sur la question écologique depuis des mois, voire des années. La 21° conférence sur le climat était préparée par les pouvoirs publics français, tant sur le plan national et organisationnel que par de multiples rencontres avec des chefs d'état étrangers pour que ne se reproduisent pas les déconvenues connues à Copenhague. Le 25 septembre 2015, s'ouvrait à New York l'assemblée générale des Nations Unies au cours de laquelle devait être présenté le projet, préparé par les experts de l'ONU, de nouveaux objectifs du millénaire pour le développement. Relai devait être pris après le premier rapport adopté pour la période 2000-2015. Le discours d'inauguration de ce sommet avait été confié à Francois, 4° pape à s'adresser à la tribune des Nations Unies 1. Le caractère exceptionnel de cette demande, honneur, confiance peut être rapproché, bien sur, de la publication de Laudato si le 18 juin de la même année. Le deuxième semestre de l'année 2015 a laissé entrevoir des convergences de réflexion certaines entre Laudato si, les objectifs du millénaire et des prises de position scientifiques et politiques assez médiatisées. A l'ouverture de la 1 Après paul 6 en 1965, jean paul 2 et benoit 16.
Date: 2017
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Published in Laudato si : pour une écologie intégrale, 2017
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