Replacer l’humain au cœur du système… Quels défis pour la comptabilité de demain ?
Emmanuelle Nègre,
Marie-Anne Verdier () and
Philippe Chapellier
Additional contact information
Emmanuelle Nègre: TSM - Toulouse School of Management Research - UT Capitole - Université Toulouse Capitole - UT - Université de Toulouse - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique - TSM - Toulouse School of Management - UT Capitole - Université Toulouse Capitole - UT - Université de Toulouse
Marie-Anne Verdier: LGCO - Laboratoire Gouvernance et Contrôle Organisationnel - UT3 - Université Toulouse III - Paul Sabatier - UT - Université de Toulouse
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Abstract:
L'organisation des systèmes de contrôle dans les organisations trouve ses origines dans la théorie de l'agence et la théorie des droits de propriété. Fondé sur l'idée que le dirigeant (mandataire) doit agir en priorité dans l'intérêt du propriétaire (le principal ou le mandant), le modèle actionnarial s'est imposé et plusieurs auteurs soulignent que la comptabilité, notamment, serait au service du capitalisme financier et donc des actionnaires (Capron, 2005 ; Chiapello, 2005 ; Berland et Pezet, 2009). La préférence donnée aux investisseurs s'expliquerait par les ressources, au sens comptable, qu'ils financent et par le risque que comporte une telle relation. Ce principe est discutable dans une économie dématérialisée où les actifs incorporels jouent un rôle-clé. Les scandales financiers récents, dont la faillite d'Enron est le symbole, ont montré les défauts du système actuel. En outre, ces situations donnent une visibilité inhabituelle à la comptabilité et révèlent ses enjeux d'ordres social et politique (De Blic, 2004). Un modèle alternatif, élargi aux parties prenantes, tente de s'imposer dans la théorie et dans les faits. Il repose sur l'idée que des parties autres que les investisseurs (dirigeants, salariés, entreprises partenaires, clients et fournisseurs, collectivités locales, etc.) sont détentrices d'intérêts sur l'entreprise et peuvent prétendre à exercer un rôle effectif dans son système de gouvernance. À une vision restrictive de la responsabilité de la firme, exclusivement économique et tournée vers les actionnaires (Friedman, 1970), s'oppose une conception élargie, qualifiée de sociale ou sociétale, embrassant l'ensemble des parties prenantes (Freeman, 1984 ; Hill et Jones, 1992 ; Charreaux et Desbrières, 1998)…
Date: 2018
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Citations:
Published in Comptabilités et société, EMS, Éditions Management et Société, pp.289-304, 2018, 978-2-37687-102-6
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