La finance mondiale dans la tourmente
Catherine Mathieu (),
Christine Rifflart (),
Mathieu Plane,
Christophe Blot () and
Sabine Le Bayon ()
Additional contact information
Catherine Mathieu: OFCE - Observatoire français des conjonctures économiques (Sciences Po) - Sciences Po - Sciences Po
Christine Rifflart: OFCE - Observatoire français des conjonctures économiques (Sciences Po) - Sciences Po - Sciences Po
Christophe Blot: OFCE - Observatoire français des conjonctures économiques (Sciences Po) - Sciences Po - Sciences Po
Sabine Le Bayon: OFCE - Observatoire français des conjonctures économiques (Sciences Po) - Sciences Po - Sciences Po
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Abstract:
L'effondrement du marché immobilier aux États-Unis et les difficultés liées au segment risqué des subprimes a déclenché une nouvelle vague de turbulences financières. La contagion a rapidement gagné l'ensemble des places monétaires et financières, révélant ainsi les risques excessifs pris par de nombreux agents, banques, hedge funds…. Les banques centrales, appelées à la rescousse, sont intervenues afin de garantir la stabilité du système financier. Cette crise témoigne de la forte imbrication des places et des institutions financières. Elle montre également que le financement des positions spéculatives ou non spéculatives repose sur des montages de plus en plus complexes mettant en oeuvre des techniques de titrisation et intégrant au sein d'un même produit plusieurs catégories d'actifs. Dans ces conditions, il est peu aisé de mesurer précisément les positions prises par les différents acteurs, ce qui contribue à la persistance des tensions, notamment sur le marché interbancaire. La situation n'est donc ni apaisée, ni apurée. Les premiers résultats diffusés par les grandes banques indiquent que les pertes sont conséquentes, mais qu'elles pourraient être absorbées par le système. Cependant, ces pertes sont déterminées sur la base des éléments déclencheurs de la crise. La persistance des tensions fait apparaître de nouveaux risques pouvant relancer et approfondir la crise. Si la possibilité d'une contagion à d'autres marchés immobiliers est limitée, les problèmes de financement ont déjà touché d'autres segments de l'activité financière. En outre, le resserrement de facto du coût du crédit pourrait aggraver la situation des banques au-delà de l'impact initial lié au « subprime ». Finalement, cette énième période de troubles sur le marché financier montre à nouveau que le système financier n'est pas infaillible, en dépit des progrès en matière de gestion du risque et de réglementations prudentielles. Les banques centrales sont également un acteur clé pour éviter la propagation de la crise. Pour certains, le remède qu'elles préconisent est la source du mal. Cette mise en accusation est certainement un peu hâtive.
Keywords: Innovation financière; Réglementation; Banques centrales (search for similar items in EconPapers)
Date: 2007-10
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Published in Revue de l'OFCE, 2007, 103, pp.169 - 196. ⟨10.3917/reof.103.0169⟩
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