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Politiques monétaires: banques centrales au bord de la crise financière

Catherine Mathieu (), Christine Rifflart (), Danielle Schweisguth () and Christophe Blot ()
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Catherine Mathieu: OFCE - Observatoire français des conjonctures économiques (Sciences Po) - Sciences Po - Sciences Po
Christine Rifflart: OFCE - Observatoire français des conjonctures économiques (Sciences Po) - Sciences Po - Sciences Po
Danielle Schweisguth: OFCE - Observatoire français des conjonctures économiques (Sciences Po) - Sciences Po - Sciences Po
Christophe Blot: OFCE - Observatoire français des conjonctures économiques (Sciences Po) - Sciences Po - Sciences Po

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Abstract: Les turbulences bancaires et financières ont incité les principales banques centrales à revoir leurs stratégies de politique monétaire. La Réserve fédérale a réagi rapidement en baissant son principal taux directeur d'un demi-point le 18 septembre 2007. Cette décision marque le début d'une nouvelle ère pour les autorités monétaires américaines qui s'étaient auparavant montrées hésitantes à baisser les taux alors que les tensions inflationnistes ne pouvaient être écartées. Les craintes d'un ralentissement, déjà programmé, mais amplifié par la tourmente financière, mettent un terme au dilemme. Ce dilemme se pose aussi à la Banque centrale européenne (BCE), qui a renoncé à la hausse de taux qu'elle avait, avant le début de la crise, suggérée pour septembre. Le discours est toujours offensif, témoignant d'un biais haussier de la politique monétaire dans la zone euro. Mais la persistance d'une situation financière délicate aurait raison de la volonté de la BCE. Celle-ci serait amenée à assouplir sa politique en fin d'année 2008 pour contrer l'envolée de l'euro que nous prévoyons à 1,50 dollar au deuxième trimestre, et réduire l'écart de taux qui se sera creusé avec les États-Unis. La Banque d'Angleterre baisserait également ses taux, mais plus rapidement que la BCE. Les taux sont au Royaume-Uni plus élevés que dans la zone euro et aux États-Unis et, en l'absence de tensions inflationnistes, les autorités monétaires britanniques abaisseraient progressivement leur taux directeur pour éviter un freinage trop rapide de la croissance. Le contexte reste différent au Japon où les préoccupations tournent toujours principalement autour de la question de la sortie de la déflation. Le retour vers une politique monétaire plus restrictive sera progressif.

Keywords: Zone euro; Politique monétaire; Banque centrale (search for similar items in EconPapers)
Date: 2007-10
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Published in Revue de l'OFCE, 2007, 103, pp.151 - 168. ⟨10.3917/reof.103.0151⟩

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