Les limites du pouvoir des cadres: l’organisation de la négociation comme moyen d’exercice de la domination
Michel Bauer and
Elie Cohen ()
Additional contact information
Michel Bauer: Sciences Po - Sciences Po
Elie Cohen: Sciences Po - Sciences Po
Post-Print from HAL
Abstract:
Dans un article précédent les auteurs ont établi qu'un groupe industriel peut être appréhendé comme un centre de pouvoir privé, c' est-à-dire disposant d'un pouvoir discrétionnaire face à un environnement qu'il contribue ainsi à façonner ; ils ont montré d'autre part que les dirigeants de ces groupes peuvent sous certaines conditions s' affranchir des propriétaires dans l'exercice de ce pouvoir industriel, et même dans le choix de leurs successeurs. Ils pouvaient alors conclure leur article en affirmant que les groupes industriels (du moins les deux grands groupes industriels français qu'ils présentaient) étaient dirigés par une oligarchie cooptée. La démonstration supposait néanmoins que la quasi-totalité des ingénieurs et cadres de ces groupes étaient dépossédés de l'exercice du pouvoir industriel. C'est cette hypothèse qu'ils confirment ici en analysant la structure de pouvoir de ces deux grands groupes industriels français.
Date: 1980-07
References: Add references at CitEc
Citations:
Published in Sociologie du Travail, 1980, 22 (3), pp.276-299. ⟨10.3406/sotra.1980.1639⟩
There are no downloads for this item, see the EconPapers FAQ for hints about obtaining it.
Related works:
This item may be available elsewhere in EconPapers: Search for items with the same title.
Export reference: BibTeX
RIS (EndNote, ProCite, RefMan)
HTML/Text
Persistent link: https://EconPapers.repec.org/RePEc:hal:journl:hal-03566941
DOI: 10.3406/sotra.1980.1639
Access Statistics for this paper
More papers in Post-Print from HAL
Bibliographic data for series maintained by CCSD ().