Empreinte écologique liée à la mobilité locale: application aux quartiers Mas du taureau-Prè de l'Herpe
Louafi Bouzouina and
Jean-Pierre Nicolas ()
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Louafi Bouzouina: LET - Laboratoire d'économie des transports - UL2 - Université Lumière - Lyon 2 - ENTPE - École Nationale des Travaux Publics de l'État - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique
Jean-Pierre Nicolas: LET - Laboratoire d'économie des transports - UL2 - Université Lumière - Lyon 2 - ENTPE - École Nationale des Travaux Publics de l'État - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique
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Abstract:
La mission Ecologie du Grand Lyon s'interroge sur l'intérêt de l'Empreinte Ecologique comme indicateur pertinent pour mesurer les impacts environnementaux des projets locaux d'urbanisme. Aujourd'hui, il est projeté de réaménager profondément les quartiers du Mas du Taureau et du Pré de l'Herpe, d'une part en refondant le bâti (destruction des immeubles actuels pour les remplacer par un habitat moins haut, de type semi collectif) et d'autre part en favorisant une plus grande mixité sociale (politique d'accès à la propriété, redistribution d'une part des logements sociaux de ces quartiers vers le reste du territoire lyonnais).Ce réaménagement urbain est l'occasion de mettre en oeuvre l'outil de calcul de l'empreinte sur un quartier et de tester véritablement son intérêt pour évaluer ce type de projets urbains.Dans ce cadre, nous avons en charge de calculer l'empreinte écologique liée à la mobilité locale des résidents de ces deux quartiers, avant et après projet. Par ailleurs, les calculs seront également l'occasion de revenir sur la pertinence de l'indicateur « empreinte écologique » lorsqu'il sert à évaluer les impacts environnementaux des mobilités induites par un projet de réhabilitation urbaine.L'empreinte mobilité locale augmente avec le revenu du ménage et l'éloignement du centre (en lien avec la croissance du taux de motorisation et des distances parcourues quotidiennement) à l'échelle de l'agglomération.A l'échelle du quartier, la recherche d'une meilleure mixité sociale au sein des quartiers vaudais, en attirant des populations moyennes et aisées, conduit à une augmentation de l'empreinte mobilité locale par habitant : elle passerait ainsi de 0,24 hag à 0,34 hag par an et par personne. Ainsi, suivant les migrations résidentielles générées par le projet, l'empreinte mobilité de l'ensemble des populations concernées peut baisser (cas d'une reconcentration des populations) comme elle peut augmenter (cas d'une migration tournée vers l'étalement urbain). Dans le cas d'une reconcentration, l'empreinte mobilité locale du groupe impacté pourrait ainsi passer de 0,38 à 0,30 hag/pers/an (soit –20%). Dans le cas d'un étalement, elle pourrait augmenter de 0,24 à 0,38 hag (soit +60%).
Keywords: impacts environnementaux; empreinte écologique; évaluation; projets locaux d'urbanisme; mobilité locale; enquêtes ménages déplacements; étude de cas; Vaulx-en-Velin (France) (search for similar items in EconPapers)
Date: 2007
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