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Performance des filiales à 100% en SAS: une explication par l'Architecture Organisationnelle

Jean-Baptiste Cartier ()
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Jean-Baptiste Cartier: MAGELLAN - Laboratoire de Recherche Magellan - UJML - Université Jean Moulin - Lyon 3 - Université de Lyon - Institut d'Administration des Entreprises (IAE) - Lyon

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Abstract: L'objectif de cet article est de construire et tester un modèle théorique expliquant le choix de la SAS comme mode de gestion des filiales exclusives des grands groupes. Cette recherche s'inscrit à l'intersection du droit et de la gestion, ou plutôt, étudie le droit comme moyen de comprendre et d'améliorer la gestion et donc la performance des organisations. Elle se positionne dans une approche Law & Management. La réflexion menée en terme d'avantages/coûts, et s'appuyant sur le principe de sélection naturelle (seules les organisations efficaces survivent à terme), doit donc conduire à observer et comprendre les choix de formes juridiques différents. L'application de la théorie de l'architecture organisationnelle à la SAS en particulier permet-elle d'en expliquer la performance ? L'architecture organisationnelle (TAO) met en avant le rôle de la coopération entre agents économiques, dans le développement des organisations, en analysant les mécanismes organisationnels en tant que mode de gouvernance des coopérations. Pour ce faire, elle s'appuie sur trois " piliers " que sont l'allocation des droits de décision aux détenteurs d'informations pertinentes, la mise en place d'un système d'incitation et de contrôle, et la mesure de la performance. Dans le cadre de la TAO, l'amélioration de l'efficience induite par la transformation des filiales à 100% en SAS, devrait signifier une amélioration de la cohérence entre ces trois piliers. A ce titre, en montrant le lien existant entre la coopération et les conflits entre agents et la performance de l'organisation, cet article montre comment cette forme sociale peut être une source d'avantages distinctifs pour une entreprise déterminée. La pertinence empirique du modèle, visant à expliquer le recours à la SAS, se fera à travers l'utilisation de l'Analyse Canonique sur les résultats d'une enquête, portant sur 170 grands groupes (français et étrangers) ayant des filiales en SAS. Enfin, la SAS sera abordée en tant que source d'avantages distinctifs (par rapport à un concurrent, également en SAS), à travers la possibilité d'aménager son fonctionnement social.

Keywords: SAS; filiales à 100%; performance; théorie de l'agence; théorie de l'architecture organisationnelle; formes juridiques; approche Law & Management (search for similar items in EconPapers)
Date: 2012-10-01
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Citations:

Published in Masson A. et Bouthinon-Dumas H. Stratégies juridiques des acteurs économiques, Les éditions LARCIER, pp.309-348, 2012

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