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Le bien-être au travail: pour un management du bien-être

Vincent Cristallini ()
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Vincent Cristallini: ISEOR - Institut de Socio-économie des Entreprises et des ORganisations - Institut de socio-économie des entreprises et des organisations, MAGELLAN - Laboratoire de Recherche Magellan - UJML - Université Jean Moulin - Lyon 3 - Université de Lyon - Institut d'Administration des Entreprises (IAE) - Lyon

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Abstract: Cette communication part de l'idée que le bien-être n'est pas une problématique propre et inhérente aux organisations, mais qu'elle est une question existentielle globale de l'humain, en lien avec la conception qu'il se fait de la vie. Le sujet du bien-être pourrait constituer un risque de dérive pour le management des organisations, s'il reste centré sur la seule thématique restrictive de la santé et du stress au travail, en laissant sous-entendre que les organisations ont pour objet le bien-être. En effet, la question n'est pas seulement de savoir si les individus vont bien, mais aussi de se demander si les organisations fonctionnent bien, ce qui est une approche plus globale et plus réaliste. Le " petit bien-être " égoïste et cupide, souvent synonyme de quête d'insouciance et de confort absolu, est probablement la raison fondamentale des relations dégradées entre les humains et entre leurs institutions, dont ils sont la force agissante, miroir de leur état d'esprit. Les paresses des uns et leur confort devenant l'enfer pour les autres. Poursuivre dans la voie actuelle très médiatisée, consistant à interpeller à tout prix les organisations, ne permettra certainement pas de traiter le problème de fond de l'ingénierie de l'action humaine organisée, permettant de concevoir et de diffuser des principes de management robustes, reconnus et efficaces, qui dépassent les idéologies individuelles et collectives. Lorsque l'humain aura développé un réel bien-Être, c'est-à-dire pour le dire simplement, lorsqu'il saura maîtriser son mental, il sera en mesure de bâtir des organisations, c'est-à-dire des construits, dans lesquelles il fait bon vivre. Il sera alors capable d'avoir des relations concrètes saines et apaisées avec d'autres personnes en toute conscience. Dans ce sens, une organisation n'est que la matérialisation de la qualité des interactions entre des unités actives (Perroux, 1975), et pas une instance invisible oppressante et malsaine par nature. Tous les acteurs sans exception sont responsables de la qualité de vie dans une organisation, comme dans n'importe quelle communauté.

Keywords: Bien-être; Dysfonctionnements; Equilibre; Management; Action collective organisée (search for similar items in EconPapers)
Date: 2011-09
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Citations:

Published in Congrès de l'Institut d'Audit Social (IAS), Sep 2011, France. pp.19

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