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Une approche sectorielle dans les pays en développement: enseignements du modèle Imaclim-R

Meriem Hamdi-Cherif (), Céline Guivarch and Philippe Quirion
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Meriem Hamdi-Cherif: CIRED - centre international de recherche sur l'environnement et le développement - Cirad - Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - AgroParisTech - ENPC - École nationale des ponts et chaussées - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique

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Abstract: Beaucoup d'économistes considèrent que la solution optimale, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, consiste à fixer un prix unique aux émissions de gaz à effet de serre, dans tous les secteurs et tous les pays. Cependant, les gouvernements des pays en développement refusent de participer à un tel système, au moins à court et moyen terme. Aussi, des approches moins globales, consistant à fixer des objectifs aux pays en développement seulement dans certains secteurs, ont été proposées par des chercheurs, des représentants d'ONG et d'organisations industrielles, et récemment par la Commission européenne. Ce chapitre fournit l'une des premières évaluations macroéconomiques d'une telle approche sectorielle pour les pays en développement. Il évalue en particulier deux scénarios dans lesquels les pays développés adoptent des engagements quantifiés échangeables de type Kyoto, tandis que les pays en développement adoptent un objectif sectoriel limité à la production d'électricité. Cet objectif sectoriel est décentralisé sous la forme d'un marché de quotas échangeables relié au marché du carbone des pays développés, d'où égalisation du prix du carbone entre pays développés (pour l'ensemble des sources d'émissions) et pays en développement (dans le secteur électrique). Dans le premier scénario, les quotas de CO2 sont vendus aux enchères et les recettes redistribuées forfaitairement aux ménages. Dans le second, les recettes sont utilisées pour réduire les taxes à la production dans le secteur électrique, ou (quand le montant des recettes est supérieur à celui de ces taxes) pour subventionner la production dans ce secteur. Notre analyse quantifiée, menée à l'aide d'Imaclim-R, le modèle d'équilibre général hybride du CIRED, montre que ces deux scénarios permettent de réduire les émissions de CO2 d'un montant comparable à un scénario dans lequel on applique un prix unique aux émissions de gaz à effet de serre, dans tous les secteurs et tous les pays. De plus, dans le second scénario, les pertes de PIB et la hausse du prix de l'électricité sont beaucoup plus faibles dans les pays en développement, ce qui rend ce scénario plus attractif pour ces pays qu'un prix du carbone mondial généralisé.

Keywords: Economie du climat; accords sectoriels (search for similar items in EconPapers)
Date: 2011-11-10
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Citations:

Published in Olivier Godard, Jean-Pierre Ponssard. Economie du climat, pistes pour l'après-Kyoto, Les éditions de l'Ecole Polytechnique, Palaiseau, France, pp.314, 2011

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