Mieux comprendre les difficultés d'une reprise externe grâce à l'approche des représentations sociales
Fabienne Bornard () and
Catherine Thévenard-Puthod ()
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Fabienne Bornard: CRE - Commission de Régulation de l'Energie - EM Lyon - EM - EMLyon Business School
Catherine Thévenard-Puthod: IREGE - Institut de Recherche en Gestion et en Economie - USMB [Université de Savoie] [Université de Chambéry] - Université Savoie Mont Blanc
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Abstract:
Le repreneuriat familial étant en constante diminution en France, les entreprises sont de plus en plus reprises par des tiers, souvent très éloignés de la structure reprise. Dans ce contexte, deux principaux défis sont à relever. Le premier réside dans la réalisation effective de la transaction. Il faut en effet que cédants et repreneurs se rencontrent et parviennent à se mettre d'accord sur le transfert de l'entreprise. Or, de nombreuses difficultés d'ordre psychologique peuvent perturber, voire empêcher, la réalisation de la transaction. Le second défi est celui de la pérennisation des structures reprises. La signature d'un acte de vente entre un cédant et un repreneur n'est pas un indicateur de réussite de l'opération, la survie des entreprises reprises demeurant précaire. Les repreneurs peuvent notamment avoir du mal à prendre en main la nouvelle structure et à trouver leur place auprès des différentes parties prenantes, internes et externes, de l'entreprise. Cet article propose d'expliquer une partie des échecs des reprises externes (c'est-à-dire l'absence de transaction ou l'échec post-reprise), en mettant en avant les facteurs subjectifs qui influencent le processus. Dans une perspective sociocognitive des organisations, il se fonde sur le concept de représentation sociale qui autorise la prise en compte de l'ensemble des acteurs concernés par la reprise (cédant et repreneur, certes, mais aussi salariés et parties prenantes externes) et qui permet d'éclairer les blocages pouvant se produire à toutes les phases du processus (tant en amont qu'en aval). Pour assurer la réussite d'une reprise externe, il est en effet nécessaire que les différents acteurs prennent conscience de l'existence éventuelle d'un écart de représentation (sur l'entreprise à reprendre, les compétences à posséder, le mode de management requis...), et ce, le plus en amont possible du processus. Les acteurs doivent ensuite être en mesure de faire évoluer leurs représentations afin de réduire cet écart qui peut se révéler paralysant.
Keywords: Reprise externe; Difficultés de la reprise; Représentations sociales; Approches sociocognitives; Accompagnement; Aspirations (search for similar items in EconPapers)
Date: 2009
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Published in Revue Internationale PME, 2009, 22 (3-4), pp.83-108. ⟨10.7202/044129ar⟩
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DOI: 10.7202/044129ar
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