James Bond, saga populaire: questions d’économie du cinéma
Frédéric Gimello-Mesplomb (gimello@yahoo.com)
Additional contact information
Frédéric Gimello-Mesplomb: CNELIAS - Centre Norbert Elias - ENS de Lyon - École normale supérieure de Lyon - Université de Lyon - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - AU - Avignon Université - AMU - Aix Marseille Université - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique, UMR 8562 - Équipe Culture et Communication du Centre Norbert Elias - CNELIAS - Centre Norbert Elias - ENS de Lyon - École normale supérieure de Lyon - Université de Lyon - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - AU - Avignon Université - AMU - Aix Marseille Université - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique
Post-Print from HAL
Abstract:
Au delà des enjeux esthétiques et culturels que suscitent aujourd'hui sur le plan de l'analyse des représentations la série des James Bond, les apports en matière d'économie médiatique de cette franchise méritent une analyse toute aussi sérieuse. Les chiffres sont en effets considérables et les superlatifs sont d'usage pour mesurer l'importance économique de la saga. Les James Bond sont en effet des « films-superlatifs » comme le furent en leurs temps Intolerance de Griffith (1916) ou Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz (1963). Cette saga populaire créée en 1962, et qui ne représentait alors qu'une modeste série mêlant deux ingrédients dans l'air du temps (exotisme et espionnage), est aujourd'hui le plus important succès économique de l'histoire de de la production audiovisuelle mondiale avec un peu plus de 4 milliards de dollars de recettes cumulées depuis 1962 dans le monde. Pour autant, les travaux consacrés à l'analyse stratégique de ce succès médiatique sont peu nombreux. Réduire la franchise des James Bond à de gigantesques spots publicitaires en cinémascope crées et promus par la société EON, dans lesquels le marketing serait l'unique clef d'un succès économique, serait forcément réducteur. En croisant sémiologie de l'image et analyse communicationnelle des médias, nous déterminons dans cette communication la valeur d'un objet en cours de patrimonialisation : l'esthétique de l'action comme marque déposée au cœur de la franchise commerciale. Cette communication propose enfin quelques pistes de réflexion afin de jauger la valeur économique de cette marque médiatique à travers la stratégie de distribution des copies des films dans le monde.
Keywords: Géographie économique et culturelle; Distribution cinématographique; Economie du cinéma et de l'audiovisuel; Economie du cinéma; Stratégies médiatiques; Stratégies communicationnelles; Information et communication; Médiation culturelle; Sciences de l'Information et de la Communication; Franchise commerciale; Franchise de produits; Marque commerciale (search for similar items in EconPapers)
Date: 2007-01-16
Note: View the original document on HAL open archive server: https://shs.hal.science/halshs-01876876v1
References: Add references at CitEc
Citations:
Published in Colloque international "James Bond 2(007) : Histoire culturelle et enjeux esthétiques d’une saga populaire", Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, l’EA 3458; Université de Paris X Nanterre; Conservatoire européen d’écriture audiovisuelle; Bibliothèque nationale de France, Jan 2007, Paris, France. pp.2
Downloads: (external link)
https://shs.hal.science/halshs-01876876v1/document (application/pdf)
Related works:
This item may be available elsewhere in EconPapers: Search for items with the same title.
Export reference: BibTeX
RIS (EndNote, ProCite, RefMan)
HTML/Text
Persistent link: https://EconPapers.repec.org/RePEc:hal:journl:halshs-01876876
Access Statistics for this paper
More papers in Post-Print from HAL
Bibliographic data for series maintained by CCSD (hal@ccsd.cnrs.fr).