Monnaie, confiance et temps
Jerome Blanc
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Abstract:
Si comme l'affirme Simmel la confiance est improuvable, c'est-à-dire exogène, comme le résultat d'un processus opaque et difficilement explicable, on peut néanmoins tenter de mettre en lumière quelques-uns des mécanismes qui l'engendrent, la perpétuent, ou la détruisent. Cette démarche nous permettra de mieux comprendre ce qui fait et défait les choses monétaires dans le corps social. Pour cela il convient de revenir sur la notion de monnaie, éclairée par son inscription dans le temps, dans l'esprit d'un échange social concrétisé par un double crédit : un crédit/prêt et un crédit/confiance. Nous examinons ensuite les divers éléments qui concourent à la confiance : des fondements de nature institutionnelle destinés à construire la confiance et des éléments d'une autre nature, pour les uns objectifs (la pratique quotidienne) et pour les autres plus subjectifs (les symboles que véhiculent les monnaies). Nous nous interrogeons pour finir sur le temps que nécessite la confiance... un temps que permet de lui donner la monnaie. Monnaie et confiance peuvent être analysées comme les deux composantes d'un processus de don / contre-don, processus qui donne - et prend - le temps.
Keywords: Monnaie; confiance; temps; Derrida; don (search for similar items in EconPapers)
Date: 1997
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Citations:
Published in Philippe Bernoux; Jean-Michel Servet. La construction sociale de la confiance, AEF / Montchrestien, pp.119-145, 1997
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