De l'euphorie à la panique: penser la crise financière
André Orléan ()
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André Orléan: PJSE - Paris-Jourdan Sciences Economiques - ENS-PSL - École normale supérieure - Paris - PSL - Université Paris Sciences et Lettres - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - ENPC - École nationale des ponts et chaussées - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique, PSE - Paris School of Economics - UP1 - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - ENS-PSL - École normale supérieure - Paris - PSL - Université Paris Sciences et Lettres - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - ENPC - École nationale des ponts et chaussées - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique - INRAE - Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement
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Abstract:
Cet opuscule ne cherche pas à raconter la crise. Il cherche à la comprendre. Trois questions sont abordées : pourquoi des crises financières ? pourquoi celle-ci ? pourquoi une telle ampleur ? Pour y répondre, une seule et même hypothèse : les marchés financiers sont, par nature, instables. Ils ne savent pas s'autocorriger comme le font les marchés de biens ordinaires. Lorsque les prix d'actifs s'écartent de l'équilibre, aucune force de rappel ne vient faire obstacle à leur dérive. Tout au contraire, la concurrence financière pousse au mimétisme, à la hausse comme à la baisse. Ainsi, il devient possible de comprendre la mécanique de l'emballement euphorique comme celle de la panique et du krach. Cette réflexion a pour originalité de placer au coeur de l'analyse la logique des prix elle-même et non pas, comme il est fait le plus souvent, la titrisation et son opacité. Le débat n'est pas seulement académique. Dans un cas, ta régulation souhaitée maintient les marchés financiers au centre de son dispositif puisqu'elle considère que ce ne sont pas eux qui sont à l'origine des défaillances mais leur environnement institutionnel. En conséquence, c'est celui-ci qu'il faut réguler. Dans l'autre cas, la régulation vise à revenir sur la primauté accordée à la finance de marché. Il s'ensuit deux conceptions tout à fait distinctes de l'architecture financière à construire. (présentation éditeur)
Date: 2009-05
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Published in Editions rue d'Ulm, 111 p., 2009, CEPREMAP, 978-2-7288-0423-8
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