Pauvreté et Structure Familiale: Pourquoi une nouvelle enquête ?
Philippe Devreyer,
Abla Safir,
Momar B. Sylla and
Sylvie Lambert
Additional contact information
Philippe Devreyer: Université de Lille, Droit et Santé, DIAL - Développement, institutions et analyses de long terme
Abla Safir: LEA - Laboratoire d'Economie Appliquée - INRA - Institut National de la Recherche Agronomique, CREST - Centre de Recherche en Économie et Statistique - ENSAI - Ecole Nationale de la Statistique et de l'Analyse de l'Information [Bruz] - X - École polytechnique - IP Paris - Institut Polytechnique de Paris - ENSAE Paris - École Nationale de la Statistique et de l'Administration Économique - IP Paris - Institut Polytechnique de Paris - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique, PSE - Paris School of Economics - UP1 - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - ENS-PSL - École normale supérieure - Paris - PSL - Université Paris Sciences et Lettres - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - ENPC - École nationale des ponts et chaussées - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique - INRAE - Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement
Momar B. Sylla: Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie - Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie
Authors registered in the RePEc Author Service: Philippe De Vreyer
PSE-Ecole d'économie de Paris (Postprint) from HAL
Abstract:
L'étude de la pauvreté est au centre des préoccupations des économistes du développement. De façon traditionnelle, on mesure la pauvreté grâce à des enquêtes qui tentent de comptabiliser les dépenses faites par les ménages, puis les rapportent au nombre d'individus pour avoir une dépense par tête. Un seuil est fixé, en deçà duquel un individu est déclaré " pauvre ". La structure du ménage est éventuellement prise en compte par l'utilisation d'échelles d'équivalence qui ramènent les besoins d'un enfant, d'une femme ou d'un vieillard à la norme de consommation d'un homme adulte actif. Dans cette approche, la composition du ménage est considérée comme une donnée stable qui ne joue de rôle que par le biais de la définition des besoins du ménage. Le fait que les ménages connaissent des recompositions régulières est alors ignoré, et de ce fait, les causes et conséquences de ces recompositions, non seulement en termes de pauvreté mais aussi pour nombre d'autres dimensions du bien-être des ménages, ne peuvent être étudiées. Dans cet article, l'importance de la prise en compte de cette flexibilité de la structure familiale est montrée, ainsi que les raisons de l'incapacité des enquêtes ménages existantes à traiter cette question. Un nouveau concept d'enquête est présenté, l'enquête Pauvreté et Structure Familiale (PSF), réalisée pour la première fois au Sénégal en 2006-2007 et dont la conception novatrice permettra de progresser sur ces questions d'intérêt.
Keywords: Ménage; Pauvreté (search for similar items in EconPapers)
Date: 2008
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Published in Statéco, 2008, 102, pp.55-70
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