Huile de palme
Tancrède Voituriez
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Tancrède Voituriez: UMR ART-Dev - Acteurs, Ressources et Territoires dans le Développement - Cirad - Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement - UPVM - Université Paul-Valéry - Montpellier 3 - UPVD - Université de Perpignan Via Domitia - UM - Université de Montpellier - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique, Cirad-ES - Département Environnements et Sociétés - Cirad - Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement
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Abstract:
Après deux années de baisse, les cours de l'huile de palme se sont stabilisés en 2013 autour d'un plateau situé à $ 845 la tonne d'huile de palme raffinée caf Europe. En monnaie courante, ce niveau reste près de deux fois supérieur à celui qui prévalait avant l'épisode de flambée des cours des matières premières survenu entre 2006 et 2008. Avec maintenant cinq ans de recul, celle-ci semble bien moins un accident passager qu'un réajustement durable et profond des équilibres du marché. Le dynamisme soutenu des marchés émergents - un tiers de la consommation d'huiles végétales est le fait de l'Inde et de la Chine -, les transformations des modes de consommation au profit de la restauration rapide et ready made et ce indépendamment des niveaux de revenu, placent la demande d'huiles et graisses sur une pente croissante que l'on ne rencontre pour aucune autre commodité. Durant les cinquante dernières années, la consommation mondiale d'huiles végétales s'est accrue de 6,1 % par an, performance sans équivalent en matière alimentaire. À titre de comparaison, sur la même période, la croissance de la consommation de céréales n'a été que de 2,4% - soit près de trois fois moins- chiffre équivalent au taux de croissance de la population. Dans le jargon des économistes, les huiles végétales présentent cette particularité sans doute unique d'avoir une élasticité revenu élevée quel que soit le niveau de revenu des populations. Pour le dire autrement, riche ou pauvre, l'appétit de corps gras semble insatiable. La consommation pour l'essentiel est indirecte ou invisible puisqu'elle survient par le biais des plats cuisinés, des biscuits et autres préparations bon marché consommées à la volée dans un monde de plus en plus urbanisé. (Résumé d'auteur)
Date: 2014
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Citations:
Published in [Rapport de recherche] Cirad. 2014, pp.412-416
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