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Besoins de financement de la reconstruction de l’économie congolaise: ampleur et conditions préalables

Stefaan Marysse and Laurent Luzolele Lola Nkakala

No 2002.03, IOB Discussion Papers from Universiteit Antwerpen, Institute of Development Policy (IOB)

Abstract: Le revirement de la politique économique congolaise après la mort du président L.Kabila a su séduire la communauté financière internationale (entre autre le FMI et la Banque Mondiale ) qui a changé de ton et de politque en un temps record. Avec d'autres ouvertures sur le plan politique en ce qui concerne la guerre, ces évolutions ont suscité une renaissance d'espoir pour des lendemains meilleurs. Malheureusement, l'espoir et le changement d'attitudes (regain de sécurité et dimunition de la pratique de corruption) qu'on apercevait à Kinshasa et ailleurs, lors de l'accession au pouvoir du père Kabila, s'étaient dissipés à cause de la guerre et parce que le vécu quotidien de la population ne changeait guère. Maintenant, grâce aux premiers signes du déblocage du processus de la paix, de la dimunition de l'isolement international, des nouvelles mesures d'économie politique, un même climat d'espoir et d'attentes, sans doute multiples et difficiles à satisfaire totalement et dans l'immédiat, semble régner. Pour que ces attentes soient un peu réalistes, il faudrait voir les conditions (dispositions) réelles de création d'un environnement propice qui puisse permettre à cette période post-conflit de jeter les bases d'un développement durable. Pour pouvoir déterminer le besoin de financement de la reconstruction post-conflit, il y a différents facteurs à prendre en compte. D'abord il faudra pouvoir évaluer le coût du rétablissement des fonctions minimales de l'Etat, mais aussi tomber d'accord sur la redéfinition du rôle de l'Etat. Ensuite, il faudra estimer le montant d'investissements étrangers dont on aurait besoin pour rétablir un appareil de production compétitif internationalement. Ces investissements ne se laissent pas commander par des institutions politiques nationales mais dépendent de la confiance (capital social) que la communauté internationale a dans la politique économique suivie. Ensuite dans une étape ultérieure on pourra reconstituer une assiette fiscale propre et des investissements endogènes sans dépendre de l'extérieur. Le problème crucial dans ce domaine est la trajectoire temporelle pour arriver à un développement macro-économique durable: en d'autres termes, le Congo devra parvenir à se financer par ses moyens propres pour accéder à une indépendance économique. Cette définition ne veut nullement prôner une déconnexion du système mondial pour le Congo, bien au contraire. Les pays en développement qui peuvent décider eux-mêmes de la politique économique qu'ils suivent, sont des pays qui se sont insérés de force dans la compétition internationale et ont bien utilisé leurs ressources économiques (L'île Maurice, le Botswana, Singapore, la Corée du Sud, etc).

Pages: 28 pages
Date: 2002
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