Marché du travail en revue - Octobre 2012
Vivian Tran
CLSSRN working papers from Vancouver School of Economics
Abstract:
Au Canada, environ 20 % des emplois sont réglementés. En moyenne, ces emplois sont mieux rémunérés car ils exigent en général un meilleur niveau d’éducation ou de formation et la réglementation contrôlant l’accès à ces emplois tend à en restreindre l’admission. La politique d’immigration canadienne favorise les immigrants ayant un niveau de scolarité élevé, qui peut mener à obtenir un emploi rémunéré. Environ 60 % des immigrants canadiens sont dans la catégorie économique (travailleurs qualifiés et gens d’affaires immigrants), et non dans les catégories du regroupement familial et des réfugiés. L’accès aux emplois réglementés est directement lié à la question de la reconnaissance des diplômes étrangers, qui est un désavantage largement reconnu pour les immigrants sur le marché du travail. On estime que la perte pour l’économie canadienne de l’insuffisance de l’utilisation des compétences des immigrants varie entre 2 et 5,9 milliards $ par an. La position économique des immigrants au Canada est bien documentée. Cependant le nombre et la proportion des immigrants ayant des emplois réglementés ou non sont mal connus. Dans une étude par les membres affiliés du RCCMTC Magali Girard (Centre de recherche hospitalier de l’Université de Montréal) et Michael Smith (Université McGill) intitulée «Travailler dans une profession réglementée au Canada: Une comparaison entre immigrants et non-immigrants»*, les chercheurs essaient de déterminer si une personne ayant été éduquée à l’étranger a de fait de moindres possibilités d’avoir un emploi réglementé qu’une autre ayant un diplôme canadien et, si tel est le cas, quels sont les facteurs qui influent sur cette situation. La pertinence du capital humain obtenu avant immigration et sa transférabilité dans le pays d’accueil sont des facteurs importants qui contribuent aux niveaux de rémunération des immigrants récents dans de nombreux pays développés. L’un des buts des politiques d’immigration canadienne étant d’attirer des personnes très instruites, les immigrants au Canada ont en général déjà occupé des emplois hautement spécialisés avant d’immigrer. Après leur arrivée, ils peuvent parfois ne pas trouver un emploi exigeant de hautes compétences. Dans une étude intitulée «La transférabilité du capital humain des nouveaux immigrants : la concordance de la langue, de l’éducation et de l’emploi»*, les membres affiliés du RCCMTC Arthur Sweetman (Université McMaster), Casey Warman (Université Dalhousie) et Gustave Goldmann (Université Carleton) examinent les implications, pour les nouveaux immigrants au Canada, de la transférabilité du capital humain sur leur rémunération, y compris les interactions des concordances de la scolarité, des compétences linguistiques et des emplois avant et après immigration.
Keywords: Skilled Immigrants; Regulated Occupations; Human Capital (search for similar items in EconPapers)
JEL-codes: J15 J24 J61 O15 (search for similar items in EconPapers)
Pages: 2 pages
Date: 2012-11-30, Revised 2012-11-30
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