Marché du travail en revue - Mars 2013
Vivian Tran
CLSSRN working papers from Vancouver School of Economics
Abstract:
Lorsque l’indice Dow Jones a atteint un record absolu le 5 mars 2013, certains commentateurs ont déclaré que cette poussée soudaine de la valeur des actions indiquait une rupture de la barrière psychologique à laquelle les marchés faisaient face depuis la Grande récession. Mais d’autres ont souligné l’instabilité des marchés financiers, l’indice Dow Jones ayant baissé de moitié dans les années 2008 à 2009, avant de commencer sa reprise récente. Ce qui se passe à la bourse de New York ne reflète pas nécessairement l’activité de celle de Toronto, et une étude intitulée «L’inégalité croissante naît d'une croissance déséquilibrée : la situation en Amérique du Nord» (Rapport de recherche du RCCMTC no 102) du membre affilié du RCCMTC Lars Osberg (Université Dalhousie) présente peut-être une explication. Depuis les années 1980, tant au Canada qu’aux États-Unis, la part croissante du 1 % des plus riches a bénéficié du fait que leurs revenus ont fortement augmenté mais que les revenus réels de la majorité de la population ont stagné. Selon M. Osberg, lorsque les taux de croissance des revenus sont déséquilibrés, une instabilité en entraîne une autre. La croissance déséquilibrée des revenus signifie que les avoirs financiers s’accumulent au sommet de l’échelle des revenus alors que les dettes encombrent le bas de l’échelle, mais la hausse des dettes des ménages et les revenus stagnants de la classe moyenne produisent un château de cartes financier. Lorsque la crise inévitable se produit, le chômage qui augmente gonfle les déficits des gouvernements, créant de nouvelles instabilités de la dette publique. Selon un sondage publié par le National Post en 2012, plus des trois quarts des Canadiens pensent qu’il existe au Canada un écart de revenus trop important entre les riches qui deviennent trop riches et les pauvres qui s’appauvrissent trop. Dans une étude intitulée «Les parts des meilleurs revenus au Canada : les tendances récentes et les incidences sur les politiques générales» (Rapport de recherche du RCCMTC no 103), le membre affilié du RCCMTC Michael R. Veall (Université McMaster) confirme que l’écart s’accroît. Et il découvre qu’entre 1986 et 2009, le salaire réel moyen de la tranche du 0,01 % supérieur de tous les contribuables avait augmenté au Canada d’environ 150 %, alors que par contraste la hausse n’est que de 19 % pour les 90 % inférieurs de la répartition des revenus. Sans pouvoir préciser la cause exacte de cette poussée des revenus, mais devant la preuve évidente de l’inégalité croissante des revenus au Canada, notre chercheur présente trois priorités politiques qui auraient pour but d’augmenter l’efficacité économique globale pour en faire bénéficier tous les Canadiens.
Keywords: L'inégalité; l'instabilité; la croissance déséquilibrée; la polarisation du revenu; parts des revenus les plus élevés; système de l’impôt (search for similar items in EconPapers)
JEL-codes: D31 (search for similar items in EconPapers)
Pages: 2 pages
Date: 2013-03-20, Revised 2013-03-20
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