Qui a le plus profité de l’adoption des IFRS en France ?
Fatima Baalbaki Shibly and
Pascal Dumontier ()
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Fatima Baalbaki Shibly: CERAG - Centre d'études et de recherches appliquées à la gestion - UPMF - Université Pierre Mendès France - Grenoble 2 - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique, CERAG - Centre d'études et de recherches appliquées à la gestion - UPMF - Université Pierre Mendès France - Grenoble 2 - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique
Pascal Dumontier: CERAG - Centre d'études et de recherches appliquées à la gestion - UPMF - Université Pierre Mendès France - Grenoble 2 - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique, CERAG - Centre d'études et de recherches appliquées à la gestion - UPMF - Université Pierre Mendès France - Grenoble 2 - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique
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Abstract:
Les études des effets de l'adoption obligatoires des IFRS sont nombreuses. Elles ne montrent pas toutes une amélioration significative de la qualité de l'information comptable. En revanche, elles s'accordent à reconnaître les bienfaits de cette adoption pour les investisseurs (meilleure liquidité des titres et réduction de l'asymétrie informationnelle) et pour les entreprises (réduction du coût de leur capital). Les effets mis en évidence par ces études ne sont toutefois que des effets moyens, aucune étude n'ayant considéré les caractéristiques de l'entreprise. L'étude que nous proposons vise à combler cette lacune. Elle montre que toutes les entreprises n'ont pas identiquement bénéficié de l'adoption des IFRS. Se focalisant sur l'asymétrie d'information qui caractérise l'entreprise, variable clé puisque les IFRS visent à accroître la transparence des firmes et par conséquent réduire leur déficit informationnel, l'étude montre que les entreprises qui ont bénéficié des IFRS sont celles qui divulguent le plus sur une base volontaire et celles qui sont le plus activement suivies par les analystes financiers. Les firmes peu suivies et celles qui divulguent peu ont été pénalisées par l'adoption des nouvelles normes. Les entreprises présentant les actifs et les activités les plus complexes, et donc les plus difficiles à décrire au moyen de l'information comptable, ont également tiré avantage de l'adoption des IFRS. Enfin, les entreprises qui souffraient du plus fort déficit informationnel ont vu ce déficit s'accroître suite à cette adoption. En revanche, et paradoxalement, les entreprises qui avaient le moins à gagner de l'adoption des IFRS du fait d'un faible déficit informationnel ont vu ce déficit se réduire un peu plus.
Keywords: IFRS; en; France (search for similar items in EconPapers)
Date: 2014
New Economics Papers: this item is included in nep-acc
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Published in 2014, 21 p
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