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Major Challenges for Fishery Policy Reform: A Political Economy Perspective

Jon G. Sutinen
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Jon G. Sutinen: University of Rhode Island

No 8, OECD Food, Agriculture and Fisheries Papers from OECD Publishing

Abstract: A political economy perspective of fisheries governance is presented in this paper. In most countries, formal and informal linkages exist among four components of the governance system. The legislature passes laws that authorise the implementation of policies and programmes by a fisheries agency. The fisheries agency establishes a fisheries management authority. Stakeholders often have a formal role – from advising to decision-making – in the management plan development process and approved plans are implemented by the fisheries agency. In general, governance failure (that is, undesirable public policy outcomes) has been attributed to special interest effects, rational voter ignorance, bundling of issues, shortsightedness, decoupling of costs and benefits, and bureaucratic inefficiencies. No studies demonstrate whether private interests significantly influence fishery policies and regulations, but evidence from other sectors suggests that this is very likely. One of the features that distinguishes the fishing industry from other regulated activities is that often there are no strong property rights, and regulation seeks to prevent overexploitation of a common pool resource (CPR). Fishers, in effect, impose costs on each other rather than on consumers, in the absence of regulation. A laboratory experiment was designed to simulate lobbying to influence regulation of a CPR. Results show that competition for fishery earnings weakens the incentive to effectively lobby for regulations that maximise group well-being. More experienced participants believe that their contributions to changing a regulation are not worthwhile. Instead, they focus more on competing for earnings from their use of the CPR. Correcting or mitigating government failure in fisheries might be assisted by the introduction of strong property rights, the devolution of rights and responsibilities to user groups, the use of the cost recovery and sustainable financing mechanisms, and for shielding fishery managers from the shortsighted tendencies of elected officials. But these recommendations may have difficulty in being implemented in the face of strong opposition from private interests in the fishery.

Les grands défis de la réforme de la pêche : Économie politique de la réforme Une analyse de la gouvernance des pêcheries sous l’angle de l’économie politique est présentée dans ce document. Dans la plupart des pays, il existe des liens formels et informels entre les quatre composantes du système de gouvernance. Le Parlement vote des lois autorisant les autorités compétentes de la pêche à mettre en œuvre des politiques et des programmes. Ces autorités compétentes de la pêche établissent un organisme de gestion des pêches. Les parties prenantes jouent souvent un rôle officiel — variant du conseil à la prise de décision — dans le processus d’élaboration des plans de gestion ; les plans approuvés sont mis en œuvre par les autorités compétentes de la pêche. En général, les échecs de gouvernance (à savoir les résultats indésirables des mesures adoptées par les pouvoirs publics) sont mis sur le compte des intérêts particuliers, de l’ignorance des électeurs, du regroupement des problèmes, de l’absence de vision, du découplage des coûts et des avantages et de l’inefficacité bureaucratique. Bien qu’aucune étude n’ait démontré que les intérêts privés influaient sensiblement sur les politiques et la réglementation de la pêche, ce que l’on a pu observer dans d’autres secteurs laisse à penser que cette influence est très vraisemblable. Le secteur de la pêche se distingue d’autres activités réglementées notamment par l’absence fréquente de droits de propriété solidement établis et par le fait que la réglementation tente d’éviter la surexploitation de ressources communes. En l’absence de réglementation, les pêcheurs font en fait peser des coûts les uns sur les autres plus que sur les consommateurs. Une expérience en laboratoire a été conçue pour simuler les activités de groupes de pression destinées à influer sur la réglementation des ressources communes. Les résultats de l’expérience montrent que la compétition entre pêcheurs pour réaliser le maximum de profits diminue leur volonté de faire pression en faveur de règlements qui maximiseraient le bien-être du groupe. Des participants plus expérimentés estiment que leur contribution à la modification de la réglementation ne présente aucun intérêt. Ils s’attachent en fait davantage à se disputer les profits de l’exploitation de la ressource commune. L’introduction de droits de propriété solidement établis, la délégation des droits et des responsabilités aux groupes d’utilisateurs, le recours à la récupération des coûts et à des mécanismes durables de financement et la protection des gestionnaires des pêches contre la tendance des élus à raisonner à court terme pourraient contribuer à corriger et à réduire l’échec des pouvoirs publics. Néanmoins, ces recommandations risquent de ne pouvoir être mises en œuvre aisément face à la forte opposition des intérêts privés dans le secteur de la pêche.

Date: 2008-03-01
New Economics Papers: this item is included in nep-agr, nep-cdm, nep-env and nep-pol
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