L’impact à court terme sur les prix du passage à l’euro fiduciaire
Ketty Attal-Toubert,
Louis-Marie Harpedanne de Belleville () and
Bertrand Pluyaud
Additional contact information
Ketty Attal-Toubert: INSEE - Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE)
Louis-Marie Harpedanne de Belleville: Banque de France - Banque de France - Banque de France, PJSE - Paris-Jourdan Sciences Economiques - ENS-PSL - École normale supérieure - Paris - PSL - Université Paris Sciences et Lettres - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - ENPC - École nationale des ponts et chaussées - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique
Bertrand Pluyaud: Banque de France - Banque de France - Banque de France
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Abstract:
Le passage à l'euro fiduciaire doit permettre d'accroître la concurrence au sein de la zone euro avec, à moyen terme, un effet désinflationniste en France. L'évaluation de son impact à court terme est toutefois un exercice difficile. Cette étude a pour ambition de répondre aux principales questions portant sur cet impact de court terme. La première partie présente les effets possibles, à court comme à long terme, du passage à l'euro fiduciaire. Les secteurs dans lesquels un impact de court terme paraît avoir joué sont ensuite identifiés en comparant les évolutions, en France et dans la zone euro, avec celles de pays proches qui n'ont pas connu le passage à l'euro. Ceci permet, notamment, d'isoler des facteurs inflationnistes indépendants du passage à l'euro, comme dans le secteur de l'alimentaire. Par ailleurs, des enquêtes réalisées par la Banque de France dans plusieurs secteurs de l'économie mettent en évidence des coûts modérés du passage à l'euro. Selon les professionnels, la conversion aurait eu un impact limité sur les prix. Les modifications de prix sont aussi étudiées à partir de relevés individuels. Un impact dans les services et les biens durables apparaît en janvier 2002, reflété par des modifications de prix plus nombreuses que d'habitude. D'autres effets moins marqués, positifs ou négatifs, sont mis en évidence dans la suite de l'étude. L'impact total à court terme du passage à l'euro sur l'inflation ressort ainsi à un peu moins de 0,2 % jusqu'à avril 2002. Enfin, l'étude propose une analyse alternative à partir de la formation de prix psychologiques en euros. Selon cette méthode, l'impact du passage à l'euro atteindrait 0,2 %.
Keywords: euro; prix; inflation (search for similar items in EconPapers)
Date: 2002-09
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Citations:
Published in Bulletin de la Banque de France, 2002, Bulletin de la Banque de France, 105, pp.51-75
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