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Coopérer pour publier. Une check-list collaborative pour éviter le desk reject
Sea Matilda Bez (),
Héloiⁱse Berkowitz and
Mathias Guerineau ()
Additional contact information
Sea Matilda Bez: MRM - Montpellier Research in Management - UPVM - Université Paul-Valéry - Montpellier 3 - UPVD - Université de Perpignan Via Domitia - Groupe Sup de Co Montpellier (GSCM) - Montpellier Business School - UM - Université de Montpellier, DRM - Dauphine Recherches en Management - Université Paris Dauphine-PSL - PSL - Université Paris Sciences et Lettres - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique, UM - Université de Montpellier
Héloiⁱse Berkowitz: CRG I3 - Centre de recherche en gestion i3 - X - École polytechnique - IP Paris - Institut Polytechnique de Paris - Université Paris-Saclay - I3 - Institut interdisciplinaire de l’innovation - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique
Mathias Guerineau: CRG I3 - Centre de recherche en gestion i3 - X - École polytechnique - IP Paris - Institut Polytechnique de Paris - Université Paris-Saclay - I3 - Institut interdisciplinaire de l’innovation - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique
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Abstract:
L'urgence guide l'activité de recherche. Elbow (1998) parle même de panique, celle que le chercheur connaît toujours à la veille d'une date limite ou le lendemain, quand il a le sentiment de ne pas avoir fini sa recherche, que la lecture de certains articles supplémentaires ou la collecte de nouveaux matériaux auraient pu encore améliorer sa vision et ses résultats. Malgré ce sentiment de panique que Elbow (1998, p. 64) nomme « the 3 A.M. writing panik night before the due date », c'est bien la date limite qui pousse le chercheur à arrêter sa réflexion et à écrire son papier. Or lors du travail d'écriture, le chercheur aura du mal à occulter le fond pour ne relire que la forme (surtout s'il s'agit de la cinquième relecture au petit matin…). Dans l'urgence, il est alors possible d'oublier les fondamentaux en termes de rédaction et de structuration – faire apparaitre clairement la problématique ou numéroter les pages, par exemple. Des fondamentaux qui sont par ailleurs bien intégrés par la communauté et que le chercheur reproche aux autres de ne pas respecter lorsqu'il est relecteur.De nombreux travaux mettent en avant la difficulté à rédiger et structurer correctement un article académique, et ces travaux formalisent des conseils pour aider les auteurs à publier. Le Libellio de 2005 donne par exemple des conseils sur la rédaction phrase après phrase d'un résumé pour Organization Studies (Maniak, 2005). Duguid (2007) explique les erreurs qui conduisent à ne pas être publié dans une revue américaine. Et de nombreux éditeurs donnent des conseils pour éviter «d'être touché par le retour de flamme [d'un desk reject] » (Craig, 2010) souvent très douloureux.Si ces travaux permettent de se détacher de son article une fois celui-ci rédigé, ils ne permettent pas de gérer le sentiment de panique et d'urgence qui peut conduire à certains oublis ou maladresses. Dans ces conditions, il peut être utile de mettre en place une procédure de sécurité, permettant de vérifier méthodiquement et rapidement si un article respecte les attentes de la communauté sur sa conception.La question est donc : comment réussir en tant que chercheur à prendre du recul de manière méthodique sur son propre article ?
Date: 2016
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Citations:
Published in Le Libellio d'AEGIS, 2016, 12 (2), pp.33-40
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