La communication financière des sociétés foncières cotées: utilité des indicateurs non GAAP versus indicateurs GAAP
Charlotte Disle (),
Janin Rémi () and
Stéphane Périer ()
Additional contact information
Charlotte Disle: CERAG - Centre d'études et de recherches appliquées à la gestion - UGA - Université Grenoble Alpes, UGA INP IAE - Grenoble Institut d'Administration des Entreprises - UGA - Université Grenoble Alpes - Grenoble INP - Institut polytechnique de Grenoble - Grenoble Institute of Technology - UGA - Université Grenoble Alpes
Janin Rémi: CERAG - Centre d'études et de recherches appliquées à la gestion - UPMF - Université Pierre Mendès France - Grenoble 2 - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique, UGA INP IAE - Grenoble Institut d'Administration des Entreprises - UGA - Université Grenoble Alpes - Grenoble INP - Institut polytechnique de Grenoble - Grenoble Institute of Technology - UGA - Université Grenoble Alpes
Stéphane Périer: CERAG - Centre d'études et de recherches appliquées à la gestion - UGA [2016-2019] - Université Grenoble Alpes [2016-2019], UGA INP IAE - Grenoble Institut d'Administration des Entreprises - UGA - Université Grenoble Alpes - Grenoble INP - Institut polytechnique de Grenoble - Grenoble Institute of Technology - UGA - Université Grenoble Alpes
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Abstract:
Cette étude examine l'utilité des indicateurs de performance reportés par les sociétés foncières européennes cotées en bourse en application d'une part de l'IAS 40 (Investment property) et d'autre part des recommandations formulées par l'EPRA (European Public Real Estate Association) . Les actifs des sociétés foncières sont constitués essentiellement par des immeubles de placement, , qui représentent parfois plus de 80% de leur total du bilan. En application de l'IAS 40, les immeubles de placements peuvent être réévalués à leur juste valeur à l'inventaire, et les plus ou moins-values latentes générées sont alors comptabilisées au résultat. Bien que le recours à la juste valeur apparaisse très controversé dans la littérature, la grande majorité des sociétés foncières valorisent aujourd'hui leurs immeubles de placement sur cette base dans leurs comptes. Ce choix implique potentiellement une forte volatilité du résultat publié vu le poids naturellement très significatif de ce type d'actif dans leur bilan. En période de hausse des marchés immobiliers, des plus-values latentes importantes sont constatées, mais elles risquent d'être annulées en grande partie en période de crise et inversement. Qu'en est-il dans ce contexte de la pertinence des informations financières définies selon les IFRS ? Aussi, suite à la crise financière de 2008, l'EPRA s'est donné pour objectif de contribuer à renforcer la cohérence, la comparabilité et la transparence des rapports annuels des foncières cotées au service des actionnaires et des investisseurs en recommandant de communiquer des informations financières ad'hoc en sus des indicateurs IFRS. En outre, l'EPRA considère que « le résultat net reporté en IFRS ne fournit pas aux parties prenantes l'information la plus pertinente sur la performance opérationnelle des sociétés foncières » et préconise en conséquence de publier en complément un résultat récurrent (« l'EPRA earnings ») ajusté, précisément, des variations de juste valeur des immeubles de placement. La plupart des sociétés foncières cotées en Europe, publie les indicateurs communs promus par l'EPRA.Ces indicateurs sont-ils pertinents ? Les sociétés foncières cotées se sont donc elle-même saisies de cette problématique et communiquent quasiment toutes aujourd'hui sur les indicateurs de performance promus par l'EPRA pour renseigner le marché sur leur performance récurrente. La question de recherche qui sous-tend cet article est donc : les indicateurs de performance prônés par un organisme professionnel du type EPRA, qui n'a pas de légitimité légale mais une légitimité de fait, véhiculent ils de l'information utile aux investisseurs, comparée à l'information véhiculée par les indicateurs comptables IFRS ?
Keywords: Foncière; epra, ifrs, non-gaap (search for similar items in EconPapers)
Date: 2019-05-07
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Citations:
Published in Congrès de l'Association Française de Comptabilité, Association Francophone de Comptabilité, May 2019, Paris, France
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