Budget 2019: quels effets pour les ménages ?
Mahdi Ben Jelloul,
Antoine Bozio,
Thomas Douenne (),
Brice Fabre and
Claire Leroy
Additional contact information
Mahdi Ben Jelloul: IPP - Institut des politiques publiques
Brice Fabre: PSE - Paris School of Economics - UP1 - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - ENS-PSL - École normale supérieure - Paris - PSL - Université Paris Sciences et Lettres - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - ENPC - École nationale des ponts et chaussées - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique - INRAE - Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement, PJSE - Paris Jourdan Sciences Economiques - UP1 - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - ENS-PSL - École normale supérieure - Paris - PSL - Université Paris Sciences et Lettres - INRA - Institut National de la Recherche Agronomique - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - ENPC - École nationale des ponts et chaussées - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique, IPP - Institut des politiques publiques
Claire Leroy: IPP - Institut des politiques publiques
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Abstract:
Cette note étudie les réformes des impôts et transferts portant sur les ménages qui ont été introduites par le budget 2019, en incluant les mesures les plus récentes annoncées à la suite du mouvement des «gilets jaunes». Les résultats indiquent un gain moyen proche de 1% du revenu disponible pour une large partie des ménages, principalement les bénéficiaires de la prime d'activité et les ménages concernés par la baisse de la taxe d'habitation. Nous analysons également les effets des réformes menées depuis le début du quinquennat, c'est-à-dire les effets cumulés des budgets 2018 et 2019. Les gains moyens sur l'ensemble de la population sont qualitativement similaires, mais masquent une forte hétérogénéité. Les actifs sont en moyenne gagnants, quel que soit le centile de niveau de vie (+ 2,4% de revenu disponible en moyenne). Les retraités appartenant aux 20% des ménages les plus aisés sont mis à contribution, avec une perte moyenne de 3% de leur revenu disponible. Les 1% des ménages les plus aisés, quel que soit leur statut d'activité, voient leur revenu disponible augmenter en moyenne de 6,4% du fait du remplacement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI). Les dispositions initiales, proposées par le gouvernement en septembre 2018, ont été largement amendées par les mesures d'urgence économiques et sociales. Celles-ci jouent un rôle important dans les effets redistributifs finaux. L'ensemble des catégories de revenu bénéficient de ces nouvelles mesures, avec un effet moyen de 0,8% du revenu disponible. Ces effets sont plus importants entre le 15e et le 49e centile de niveau de vie, avec un gain moyen de 1,2%.
Date: 2019-01
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