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La vie pour l'épargnant ne se réduit pas à un exercice de calcul: Les apports d'une approche existentielle du cycle de vie (2)

André Masson
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André Masson: PSE - Paris-Jourdan Sciences Economiques - ENS-PSL - École normale supérieure - Paris - PSL - Université Paris Sciences et Lettres - INRA - Institut National de la Recherche Agronomique - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - ENPC - École nationale des ponts et chaussées - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique, PSE - Paris School of Economics - UP1 - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - ENS-PSL - École normale supérieure - Paris - PSL - Université Paris Sciences et Lettres - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - ENPC - École nationale des ponts et chaussées - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique - INRAE - Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement

PSE-Ecole d'économie de Paris (Postprint) from HAL

Abstract: L'approche dite existentielle entend expliquer certaines " anomalies " des comportements d'épargne sur le cycle de vie sans invoquer, comme le courant psycho-économique, la rationalité limitée de l'épargnant. Pour cela, elle intègre le contexte situationnel dans lequel se trouve ce dernier en prenant en compte sa subjectivité proprement humaine qui s'exprime dans les rapports de soi à soi dans le temps et dans les projets conférant aujourd'hui sens et substance à son existence. Elle conduit à une conception enrichie de la préférence pour le présent qui enregistre des sauts de discontinuité aux nœuds événementiels ou décisionnels séparant les phases successives du cycle de vie, et reconnaît que les rapports de l'épargnant à sa mort ne sont pas simplement régis par un critère d'utilité espérée appliquée aux probabilités mathématiques de survie. Cette approche permet d'expliquer les échecs des tests expérimentaux qui visent à reproduire le temps long de la vie dans le laboratoire, et apporte des éclairages nouveaux sur la désaffection générale pour la rente viagère et sur une diffusion des actions qui reste minoritaire (en France) mais concerne au moins autant des retraités pourtant plus averses au risque.

Date: 2010
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Published in Revue française de l'Economie, 2010, 25 (2), pp.3-57. ⟨10.3406/rfeco.2010.1804⟩

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DOI: 10.3406/rfeco.2010.1804

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