The lack of loan aversion among Canadian high school students

Cathleen Johnson and Claude Montmarquette

Canadian Journal of Economics/Revue canadienne d'économique, 2015, vol. 48, issue 2, 585-611

Abstract: Evidence is presented on the factors that influence take‐up for postsecondary education financing (loans or grants) for high school students. Results show several factors influence the students' decisions about taking loans or grants but the most prominent influence was the price of educational subsidy. A total of 1,248 high school students across Canada participated. Prices for the grants and loans overlapped substantially in order to more clearly distinguish the impact of loan aversion on the decision to take up financial assistance to pursue PSE. The study featured paid experimental decisions (ranging from $25 to $700 in cash and from $500 to $4,000 in education financing), a numeracy assessment, a student survey and a parental telephone survey. The targeted sample included at‐risk high school students: low SES levels, First Nations and first generation students. Participants were marginally sensitive to the form of financing (grant or loan), with no evidence of systematic loan aversion being detected. Notre étude expérimentale montre que plusieurs facteurs influencent les décisions des étudiants au sujet de prendre des prêts et/ou d'accepter des bourses pour financer leurs études. Par ailleurs, l'influence la plus importante est le prix en dollars des subventions à l'éducation. 1 248 élèves canadiens du secondaire ont participé à l'étude. L'étude a comporté des décisions expérimentales payées de 25$ à 700$ en espèces et de 500$ à 4 000$ en financement de leur éducation, une évaluation de leur niveau de numératie, une enquête auprès des étudiants et un sondage téléphonique parental. L'échantillon ciblé inclus les élèves à risque du secondaire : du milieu socioéconomique faible, les Premières Nations et les étudiants de première génération. Les décisions binaires rémunérées impliquant un arbitrage entre des dollars et divers types d'aide financière nous ont permis de générer un coût par dollar du financement de l'éducation (bourses, prêts, mélanges de prêts et de bourses). Les coûts pour les bourses et pour les prêts se chevauchent suffisamment pour permettre de distinguer l'existence d'une aversion au prêt d'études. Les participants ont été légèrement influencés par la forme de financement (subvention ou prêt), mais aucune preuve d'aversion pour les prêts n'a été décelée.

Date: 2015
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https://doi.org/10.1111/caje.12137

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