Managerial capital, occupational choice and inequality in a global economy
Elias Dinopoulos and
Bulent Unel (bunel@lsu.edu)
Canadian Journal of Economics/Revue canadienne d'économique, 2017, vol. 50, issue 2, 365-397
Abstract:
This study proposes a simple theory of trade with endogenous firm productivity, occupational choice and income inequality. Individuals with different managerial talent choose to become entrepreneurs or workers. Entrepreneurs enhance firm productivity by investing in managerial capital. The model generates three income classes: low‐income workers facing the prospect of unemployment, middle‐income entrepreneurs managing domestic firms and high‐income entrepreneurs managing global firms. Trade liberalization policies raise unemployment and improve welfare. A reduction in per‐unit trade costs raises top incomes and generates labour‐market polarization. A reduction in fixed exporting costs has an ambiguous effect on top incomes and personal income distribution. Policies reducing labour‐market frictions or the costs of managerial‐capital acquisition create more jobs and improve welfare. The income distributional effects of labour‐market policies depend on which policy is implemented. Accès au crédit et avantage comparatif. L'accès à du financement externe est crucial pour le processus d'entrée et d'expansion des firmes entrepreneuriales et pour les secteurs dans lesquels ces firmes ont tendance à émerger. Ce texte fait rapport de trois résultats importants à propos de ce processus. D'abord, l'avantage comparatif est conformé par la dotation en facteurs ainsi que par les déterminants fondamentaux de la finance corporative. En particulier, un fort ratio de fonds propres des firmes, et des standards de gouvernance robustes limitent les contraintes sur l'accès au financement, mènent à l'entrée de firmes à la frontière inférieure de la distribution des niveaux de productivité, et créent un avantage comparatif endogène dans les secteurs où les firmes entrepreneuriales sont groupées. Ensuite, un faible degré de protection dans le secteur contraint peut accroître le niveau de bien‐être d'un pays en relaxant les contraintes financières si l'impact via les termes d'échange est faible. Finalement, un faible degré de protection d'une industrie financièrement dépendante dans un pays financièrement sous‐développé peut même accroître le bien‐être mondial.
Date: 2017
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https://doi.org/10.1111/caje.12262
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