The silent success of customs unions
Hinnerk Gnutzmann and
Arevik Gnutzmann‐Mkrtchyan
Canadian Journal of Economics/Revue canadienne d'économique, 2019, vol. 52, issue 1, 178-224
Abstract:
Globally, 81 countries are now part of a customs union (CU), following the rapid proliferation of this type of trade agreement in past decades. Much of this growth has been driven by countries “upgrading” their links from a free trade agreement (FTA) to CU. At the same time, the rapid formation of new FTAs among countries that had no prior agreement in place has largely overshadowed this growth, making CUs the silent success of regional integration. Using the canonical regionalism model, augmented to allow for political bias towards firm interests, we investigate the endogenous choice of trade agreement. We show it is generally politically viable to move from FTA to CU, because such a move is rent‐creating; but for countries without a trade agreement in place, it may be optimal to form an FTA as a stepping stone to reduce the risk of political derailment. Importantly, forming a CU is consistent with member social welfare maximization: as long as trade with the rest of the world does not cease entirely, a CU leads to higher social welfare than either FTA or no agreement. These gains come at the expense of third‐country welfare. If past trends continue, one can expect more FTAs to be upgraded to CU with associated adverse consequences for outsiders. Le succès silencieux des unions douanière. À l’échelle mondiale, 81 pays font désormais partie d’une union douanière (UD), à la suite de la prolifération rapide de ce type d’accord commercial au cours des dernières décennies. Cette croissance est en grande partie attribuable aux pays ayant renforcé leurs liens, passant d’un accord de libre‐échange (ALE) à une UD. Dans le même temps, la formation rapide de nouveaux ALE, entre des pays qui n’avaient pas conclu d’accords préalablement, a largement éclipsé cette croissance, faisant des UD le succès silencieux de l’intégration régionale. En utilisant le modèle standard du régionalisme, élargi pour tenir compte du biais politique à l’égard des intérêts des entreprises, nous étudions de façon endogène la décision de créer des accords commerciaux. Nous montrons qu’il est généralement politiquement viable de passer de l’ALE à l’UD, parce qu’une telle démarche crée des rentes; mais pour les pays qui n’ont pas conclu d’accord commercial, il pourrait être optimal de former un ALE comme tremplin pour réduire le risque de déraillement politique. Il est important de souligner que la formation d’une UD est conforme à la maximisation du bien‐être social des participants: tant que les échanges commerciaux avec le reste du monde ne cessent pas complètement, une UD mène à un bien‐être social plus élevé qu’avec un ALE ou que s’il n’y avait pas d’accord. Ces gains se font au détriment du bien‐être des pays tiers. Si les tendances passées se maintiennent, on peut s’attendre à ce que davantage d’ALE soient transformés en UD, ce qui aura des conséquences négatives pour les pays non participants.
Date: 2019
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https://doi.org/10.1111/caje.12369
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