La constitution des classes nuit-elle à la mixité sociale et scolaire ? Ségrégation “passive” et ségrégation “active” dans les collèges et lycées d’Île-de-France
Son Ly,
Eric Maurin and
Arnaud Riegert
Additional contact information
Son Ly: PSE - Paris School of Economics - UP1 - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - ENS-PSL - École normale supérieure - Paris - PSL - Université Paris Sciences et Lettres - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - ENPC - École nationale des ponts et chaussées - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique - INRAE - Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement, PSE - Paris-Jourdan Sciences Economiques - ENS-PSL - École normale supérieure - Paris - PSL - Université Paris Sciences et Lettres - INRA - Institut National de la Recherche Agronomique - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - ENPC - École nationale des ponts et chaussées - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique
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Abstract:
Les fortes disparités économiques et sociales en Île-de-France se traduisent par des inégalités scolaires entre les territoires de la région. Ces inégalités, en grande partie extérieures au système éducatif, limitent la capacité des chefs d'établissement à favoriser la mixité dans leurs établissements. Au-delà de ces contraintes structurelles, les établissements eux-mêmes contribuent à la ségrégation sociale et scolaire, par leurs pratiques de constitution des classes qui renforcent ces disparités au sein même d'un établissement. Cette ségrégation intra-établissement est comparable à la ségrégation que l'on observe entre les différents établissements scolaires d'une commune donnée. La plus grande partie de cette ségrégation interne aux établissements s'explique par le hasard, qui ne crée pas « naturellement » un équilibre parfait entre les classes. Une politique active des chefs d'établissements pour équilibrer les classes permettrait de réduire significativement les niveaux de ségrégation. Il faut cependant noter qu'au-delà de cette ségrégation « passive », 15 à 20 % des établissements procèdent à une ségrégation « active » en regroupant les élèves en fonction de leurs options. Ce phénomène s'observe en majorité dans des communes plus riches que la moyenne et où les établissements publics sont en concurrence avec des établissements du secteur privé.
Date: 2014-10
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